André Lacroix : les politiques ethniques bénéficient à toutes les minorités en Chine

par Liu Ting  ·  2021-06-11  ·   Source: Beijing Information

Durant l’été 1999, André Lacroix, son épouse Thérèse De Ruyt et sa fille ont quitté Beijing pour se rendre dans l’ouest de la Chine. Ils sont arrivés dans le Gansu en traversant le Hebei, le Shanxi, la région autonome de Mongolie intérieure et le Shaanxi. Puis en partant du Gansu, ils ont pris la direction du sud vers le Sichuan et le Yunnan.

Intégristes ouïghours : l’Occident joue avec le feu

Entretien avec Maxime Vivas réalisé par Angélique Schaller pour "La Marseillaise", le 16 février 2021

Auteur, ancien référent littéraire d’Attac, Maxime Vivas se présente également comme un cyberjournaliste, mais tâtant également du terrain puisqu’il s’est rendu deux fois dans le Xinjiang où se trouvent les Ouïghours, objet de son dernier livre "Ouïghours : pour en finir avec les fake news" paru aux éditions de la Route de la soie.

Le Dalaï-lama se lie à Greta pour le climat

par Élisabeth Martens, le 12 janvier 2021

Le 9 janvier 2021, le dalaï-lama et Greta Thunberg se sont rencontrés pour un dialogue autour du thème de « l'urgence climatique ». La question était de savoir quelles actions mener alors que le réchauffement dû aux émissions de combustibles fossiles a déclenché les propres boucles de rétroaction de la nature et que celles-ci font grimper les températures de manière exponentielle.

La sinophobie rampante d’Arte

par André Lacroix, le 15 novembre 2020

Ce n’est pas la première fois que la chaîne Arte accrédite par son aura prestigieuse des préjugés antichinois largement répandus en Occident. (1)

En voici deux nouveaux exemples fournis par ses présentateurs vedettes, Claude Askolovitch et Élisabeth Quin.

Quand les preux chevaliers de la vraie science répondent aux arguments d’« experts en rien du tout », ça donne quoi ?

par Albert Ettinger le 30 mai 2020

Dans un article publié par tibetdoc le 24 avril 2020, intitulé « Les Chinois sont notre malheur ! » (1), je me suis penché sur l’origine d’une « Lettre ouverte » incendiaire et calomnieuse qui accuse la Chine d’être responsable de la pandémie du Covid-19. J’ai montré que la grande majorité des signataires de ce pamphlet sont des va-t-en-guerre de la droite républicaine US, des membres de think-tanks inféodés aux multinationales du pétrole et du gaz, des représentants et lobbyistes de sectes (secte Moon, Falun Gong, Scientologie), etc., bref : des gens peu recommandables. Pour conclure, j’ai posé la question de savoir si les quelques universitaires qui se sont associés à ce beau monde « ne risquent pas de perdre une bonne partie de leur crédibilité en tant que scientifiques ». Et j’ai cité les noms de deux signataires belges : Vanessa Frangville et Thierry Kellner… 

Une propagande à l'américaine : les "milliers d'urnes de Wuhan"

par Élisabeth Martens, le 8 avril 2020

En marge des grands médias, un article de Ajit Singh fait l'effet d'une petite bombe... espérons qu'elle ne soit pas à retardement ! Son article a paru sur The Grayzone Project sous le titre "US pushes conspiracy theory on China’s coronavirus death toll to deflect from Trump administration failures". Il a été traduit et publié en français sur le site Enthelekheia : « Des milliers d'urnes » : la dernière théorie du complot des USA sur le bilan des décès de la Chine.

L'article dément formellement que la Chine ait "dissimulé le décès de dizaines de milliers de personnes" atteintes du Covid-19 et avance que cette infox vient d’un "organe de propagande du gouvernement américain" et d’un "membre de longue date d’une secte d’extrême droite anti-Pékin". L'organe de propagande n'est autre que Radio Free Asia (RFA) et la secte anti-Pékin est le Falun Gong.

RSF profite de la crise sanitaire pour condamner la Chine

par Elisabeth Martens, le 30 mars 2020

« Reporters sans frontières » (RSF) qui a pas mal d’influence sur les médias occidentaux, se prétend une organisation indépendante défendant partout la liberté de la presse et les droits de l’homme. RSF est dirigée et cofinancée par le service américain de renseignements, la CIA. À ce titre, RSF a soutenu l'International Campaign for Tibet (ICT) organisée par le National Endowment for Democracy (NED), cousin germain de la CIA. RSF a relayé les média-mensonges à propos des génocides ethniques et culturels au Tibet et a ainsi renforcé la méfiance, si pas la haine, vis-à-vis de la Chine. Mais l’Unesco ne s’y trompe plus : elle a mis un terme à son soutien de RSF, expliquant que ses reporters avaient fait preuve à plusieurs reprises d’une absence d’éthique en traitant certains pays de façon très peu objective.

Lettre ouverte à Philippe Paquet à propos d’une nouvelle ingérence des États-Unis

par André Lacroix, le 5 février 2020

Ce n’est pas la première fois que Philippe Paquet, l’excellent journaliste de La Libre Belgique a tendance à perdre son esprit critique dès qu’il s’agit du Tibet [voir : http://tibetdoc.org/index.php/accueil/recension/273-quelques-reflexions-a-propos-de-l-ouvrage-de-philippe-paquet-abc-daire-du-tibet (2013) et http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/487-une-reedition-superflue-d-un-livre-partisan-et-obsolete (2019)]. Voilà aujourd’hui qu’il rend compte de manière singulièrement anodine d’une inadmissible ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures de la Chine.

Réflexions sur l’article de Martine Bulard « Au Tibet, une visite très guidée »

Par André Lacroix, le 10 décembre 2019

Sur une pleine page dans Le Monde diplomatique de décembre 2019, la Rédactrice en chef adjointe, Martine Bulard, nous livre ses impressions sur un voyage qu’elle a effectué à l’automne 2019 en RAT (Région autonome du Tibet) avec un petit groupe de journalistes, Son reportage témoigne d’un souci évident d’éviter les simplismes à la mode. Elle fait notamment un sort à l’accusation maintes fois répétées par le dalaï-lama d’un soi-disant « génocide culturel » qu’auraient subi les Tibétains. Les constatations que Mme Bulard a pu faire sur place ainsi que les entretiens qu’elle a eus avec différents acteurs l’ont amenée à écrire, noir sur blanc : « On est loin de l’image largement répandue de la répression quotidienne. » Ses propos tranchent décidément sur ce qu’on lit généralement dans la grande presse. Elle affirme même, en caractères gras, que le Tibet offre « une scène culturelle dynamique ».

Bad Gones et Free Tibet

par André Lacroix, le 10 octobre 2019

Lors du match de football entre l’Olympique Lyonnais (OL) et le Football Club de Nantes du dimanche 24 septembre 2019, les Bad Gones, club de supporters de l’équipe locale, ont réalisé un « tifo » géant représentant le « drapeau tibétain ». Ils voulaient ainsi protester contre la programmation de ce match à 13 h 30, décidée par la Ligue de Football Professionnel (LFP) afin de le mettre en valeur en Chine où le championnat français est assez prisé.

Comme on pouvait s’y attendre, France-Tibet s’est délecté de cet incident.

La soupe démocratique au menu de France-Tibet

par André Lacroix, le 19 septembre 2019

En 2007, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 15 septembre « Journée internationale de la démocratie » dans le cadre d’une résolution visant à encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie.

Pour l’édition de cette année qui tombait un dimanche, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a déclaré : « (…) nous célébrons davantage qu’un principe d’organisation politique : nous célébrons une certaine idée de l’homme. La démocratie est en effet un idéal : un idéal de ‘dignité, d’égalité et de respect de la personne humaine’ (…) ». De son côté, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU s’est engagé personnellement : « (…) j’exhorte tous les gouvernements à respecter le droit à une participation active, concrète et effective et je rends hommage à toutes celles et tous ceux qui œuvrent inlassablement en faveur de cette noble cause. »

« Le Tibet libre » et « La Libre Belgique » 

par André Lacroix, le 30 juin 2019

Deux mois après la regrettable promotion par Philippe Paquet d’un livre indigent et obsolète sous le titre Un Tibet plus mort que vif (1), voilà que le quotidien La Libre Belgique en remet une couche, sous la plume cette fois de Sabine Verhest, avec un titre tout aussi grossièrement trompeur, même s’il est placé entre guillemets : « Le Tibet est une prison à ciel ouvert » (2). Cet article est sous-titré Dhondup Wangchen a passé six ans en prison (3) pour avoir fait parler des Tibétains de leurs conditions de vie. Les deux premiers tiers de l’article sont consacrés au cinéaste tibétain Dhondup Wangchen, tandis que le dernier tiers, sous-titré Un jour, cela va exploser, se résume à des questions posées à Kirti Rinpoché sur la liberté religieuse au Tibet et aux réponses de ce dernier.

Une réédition superflue d’un livre partisan et obsolète

par Albert Ettinger, le 29 mai 2019

Tibet mort ou vif est le titre d’un livre que Pierre-Antoine Donnet (1) a concocté il y a plus de trente ans, vers la fin des années 1980.(2)

Ce grand classique de la littérature de propagande « pro-tibétaine » en langue française a connu plusieurs rééditions. Chose surprenante : après tant d’années, il vient d’être réédité une nouvelle fois. Et plus surprenant encore : dans la Libre Belgique du 15 avril 2019, Philippe Paquet salue cette réédition et porte le livre littéralement aux nues.

La « Heartfulness » du dalaï-lama

par Elisabeth Martens, le 1 mars 2019

Depuis son Prix Nobel de la Paix en 1989, le dalaï-lama s'est hissé au sommet des représentants de la paix dans le monde. Il a initié des millions d'adeptes aux arcanes du Kalachakra1 les convertissant au bouddhisme tibétain, il a alimenté les liens entre le bouddhisme et les sciences occidentales, et il s'est impliqué dans la diffusion des méditations de Pleine conscience, ou « Mindfulness ». Le dalaï-lama s'est encore activé pour trouver une petite soeur à la « Mindfulness » : la « Heartfulness », née en 2005 à Vancouver.

Propagande menée par le dalaï-lama et l'ICT

par Elisabeth Martens, le 18 février 2019

Dès 1949, les États-Unis ont été limpides quant à leur position par rapport au Tibet : « Reconnaître l’indépendance du Tibet, oui ou non, n’est pas la vraie question ; la vraie question est notre attitude envers la Chine », lit-on dans un rapport de l'Office des Affaires étrangères.1 Le réel combat que mènent les États-Unis n'est pas celui pour l'indépendance du Tibet, mais celui contre la Chine, raison pour laquelle l'ICT (International Campain for Tibet) fut créée en 1988 et que, depuis lors, ils allouent des millions de dollars par an à cette honorable ONG. Grâce aux bons offices de l'ICT, l’assimilation entre « communisme chinois » et « Tibet opprimé » a imprégné notre inconscient collectif au point où le simple mot « Tibet » engendre automatiquement un jugement politique de notre part, une condamnation de la Chine. Les adeptes et les sympathisants du bouddhisme tibétain sont devenus, parfois malgré eux, des militants « dalaïstes »2.

Arte : d’indécrottables préjugés !

André Lacroix, le 29 novembre 2018

Spectateur régulier de la chaîne Arte, j’espérais beaucoup du documentaire diffusé le 27 novembre, ainsi présenté dans la presse quotidienne : « À l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le réalisateur Claus Kleber, par ailleurs présentateur vedette de la ZDF, procède à un inventaire et dresse un état des lieux soulevant des questions complexes. Car si ce texte, rédigé en 1948 suite aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale, ambitionnait de s’appliquer à tous les citoyens du monde, il reflète néanmoins une vision occidentale. Ainsi, les valeurs de la culture islamique ou encore les normes sociales asiatiques constituent aussi des clés nécessaires pour appréhender nombre de crises et conflits actuels. Comment, dès lors, concilier des conceptions des droits humains parfois très éloignées, selon les cultures, des principes que les Occidentaux souhaitaient universels ? »

Une actualité contrastée, une culpabilité inavouée

par Albert Ettinger, le 8 juillet 2018

Le 20 mars 1995, un attentat au gaz sarin dans le métro de Tōkyō faisait douze morts et plus de cinq mille cinq cents blessés, un acte terroriste perpétré par des membres de la secte Aum Shinrikyō, fondée et dirigée par le gourou Shoko Asahara.

Condamnés à mort en 2004 pour leur implication dans cet attentat, Shoko Asahara et six de ses complices viennent d’être pendus le 5 juillet 2018.

La foi et la mauvaise foi contre les faits et la rigueur

par la rédaction, le 1er juillet 2018

L’article d’André Lacroix, André Comte-Sponville et le dalaï-lama, d’abord publié sur ce site le 12 mai 2018 (http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/452-andre-comte-sponville-et-le-dalai-lama) a été repris le 17 mai sur le site « Investig’Action » et le 23 mai sur le site « Le Grand Soir ». Cette dernière publication a provoqué une série de commentaires d’intérêt varié (voir https://www.legrandsoir.info/andre-comte-sponville-et-le-dalai-lama.html). Nous n’en avons retenu que la polémique entretenue entre d’un côté, un certain « Kang Youwei », partisan inconditionnel du dalaï-lama et de l’indépendance du Tibet et de l’autre côté, Albert Ettinger et André Lacroix dont on connaît l’approche critique de la problématique tibétaine.

Football, nationalisme et double langage

par André Lacroix, le 8 juin 2018

Comme annoncé dans notre article du 2 octobre 2017, se tient actuellement à Londres, organisée par la ConIFA (Confédération des fédérations de football indépendantes), une « Coupe du monde » regroupant des équipes issues de minorités, d’exilés ou d’autonomistes. Pour la petite histoire, l’équipe des exilés du Tibet a perdu, 3-0, son premier match, contre l’Abkhasie. L’essentiel n’est pas là.

Ces partisans du « marxiste en robe de moine » qui exècrent Marx et le marxisme

par Albert Ettinger, le 24 mai 2018

Quand le 5 mai, la ville allemande de Trèves dévoila une statue de Karl Marx, l’AFD (le parti d’extrême-droite allemand) et la secte Falun Gong protestaient contre l’honneur fait au « père des dictatures communistes ». Des militants de la mouvance « Free Tibet » n’hésitaient pas à se joindre à eux, montrant ainsi ce qu’ils pensent eux-mêmes de la déclaration du dalaï-lama qui s’est autoproclamé « marxiste en robe bouddhiste ». (1)