Propagande menée par le dalaï-lama et l'ICT

par Elisabeth Martens, le 18 février 2019

Dès 1949, les États-Unis ont été limpides quant à leur position par rapport au Tibet : « Reconnaître l’indépendance du Tibet, oui ou non, n’est pas la vraie question ; la vraie question est notre attitude envers la Chine », lit-on dans un rapport de l'Office des Affaires étrangères.1 Le réel combat que mènent les États-Unis n'est pas celui pour l'indépendance du Tibet, mais celui contre la Chine, raison pour laquelle l'ICT (International Campain for Tibet) fut créée en 1988 et que, depuis lors, ils allouent des millions de dollars par an à cette honorable ONG. Grâce aux bons offices de l'ICT, l’assimilation entre « communisme chinois » et « Tibet opprimé » a imprégné notre inconscient collectif au point où le simple mot « Tibet » engendre automatiquement un jugement politique de notre part, une condamnation de la Chine. Les adeptes et les sympathisants du bouddhisme tibétain sont devenus, parfois malgré eux, des militants « dalaïstes »2.

 

Beaucoup de ces militants dalaïstes ne connaissent pas l'enjeu réel d'un tel engagement. La lutte que se livrent les États-Unis et la Chine (l'Europe ayant rejoint les rangs des USA) est avant tout une lutte politique et économique. Si le Tibet acquiert son indépendance et se détache de la Chine, les provinces du XinJiang, de la Mongolie et de la Mandchourie entourant le bassin central, suivraient tôt ou tard. Toute la Chine se démantèlerait, cela entraînerait un remaniement complet de la carte asiatique. Son éclatement représenterait une ouverture économique plus qu'alléchante pour les pays occidentaux. Des bases militaires américaines composées de forces aériennes et navales sont venues entourer la Chine, se tenant prêtes à intervenir.

Image, voir 3
Image, voir note n°3

Cependant, du côté chinois, des documents officiels existent attestant de son droit de pouvoir juridique sur le Tibet. Les premiers sont ceux de la dynastie des Yuan, la dynastie mongole qui a régné sur la Chine de 1279 à 1368. Au cours de ce règne, la Chine et le Tibet étaient unis par des liens de suzerain à vassal. Puis il y a ceux de la dynastie des Qing, la dynastie mandchoue qui a régné sur la Chine de 1644 à 1911. Sous cette dynastie des Qing, la Chine n'a jamais cessé d'exercer sa souveraineté sur sa lointaine province tibétaine. Ces deux dynasties non-Han ont tenu le Tibet sous leur contrôle, ce qui ne les a pas empêché de se convertir au lamaïsme. Plus tard, lors de la proclamation de la République de Chine en 1911, Sun Yat-Sen qui revenait d'Occident avec des idéaux démocratiques, a déclaré que désormais « les cinq peuples de la Chine serait unis comme les cinq doigts de la main : les Han, les Mandchous, les Mongols, les Ouïgours et les Tibétains ». C'est ce souhait du premier président chinois qui a été mis en application par la République populaire de Chine à partir de 1950.

 

Depuis soixante ans, les États-Unis utilisent le dalaï-lama et son combat pour un Tibet libre dans le seul but de faire éclater la Chine. Ils ne peuvent pas s'appuyer sur un atout juridique puisque, du côté tibétain, il n'existe aucun document officiel qui permette de souscrire aux revendications d'indépendance du Tibet. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle aucune nation au monde ne peut ni ne veut s'impliquer dans les revendications du dalaï-lama, que ce soit dans celles de l'indépendance radicale ou dans celles d'une « autonomie poussée ». Quand le Congrès américain ou le Parlement européen invitent le dalaï-lama, c'est toujours dans le contexte de leur lutte contre la Chine. Jusque dans les années 70 et 80, c'était une lutte contre le communisme chinois, et à présent c'est une lutte contre le « capitalisme chinois », mais le moteur est toujours la peur de se faire dépasser par plus fort que soi.

 

L'arme la plus utilisée par les pouvoirs occidentaux pour parvenir à leurs fins est la médiatisation. Cette arme aussi appelée « propagande » est des plus déstructurante car elle s'insinue au cœur de l'inconscient et y plante ses mensonges qui se diffusent comme un poison malfaisant, une épidémie moyen-âgeuse. Tous les moyens médiatiques ont été mis en œuvre pour émouvoir le public occidental. Des tibétologues peu regardants quant aux faits historiques et poussés par le mouvement dalaïste entretiennent notre vision romantique du Tibet, une vision qui date du 19ème siècle et qui nous fait rêver à un pays où la nature a été conservée, où les populations vivent en paix et en harmonie, où les lamas sont des maîtres hautement réalisés qui ont des pouvoirs quasi surnaturels et qui ont su préserver la spiritualité de leur pays. Le Tibet est devenu dans l'imaginaire de l'Occident un pays qui n'a pas grand-chose à voir avec la réalité des Tibétains, ni avec celle de l'ancienne théocratie tibétaine qui a régné pendant tout le millénaire passé, ni avec celle d'aujourd'hui.

 

Dès le début des années quatre-vingt, le dalaï-lama a commencé à soigner sa tenue médiatique, ceci afin d'asseoir sa renommée en Occident et de défendre les couleurs tibétaines. Il n'a pas raté une occasion pour divulguer sur nos ondes quelques « informations » méconnues à propos du « conflit sino-tibétain ». L'histoire de l'exil des dignitaires tibétains a été déformée, certaines informations ont été tronquées ou gonflées, d'autres ont été tues ou rabâchées, de telle sorte que cette histoire s'est gorgée de mensonges et de contrevérités qui circulent sur nos ondes depuis l'exil du dalaï-lama en 1959.

Quels sont les « éléments de propagande » mis en place pour que nous avalions sans broncher ce que nous servent les médias depuis soixante ans ?

 

La propagande dalaïste sur Arte est intensive depuis la création de la chaîne TV
La propagande dalaïste sur Arte est intensive depuis la création de la chaîne TV

 

D'après Barry Sautman, politologue et juriste canadien, professeur à l'université des sciences et technologies de Hong Kong, ils touchent à quatre points principaux : l'invasion du Tibet par la Chine, le génocide ethnique du peuple tibétain, le génocide culturel et la colonisation du Tibet par la Chine. Dans un article paru en 2006, Sautman estime que ces « outrances de langage » pervertissent la question tibétaine et empêchent sa résolution.4

Ces quatre éléments de propagande ont été analysés de fond en comble par plusieurs historiens, anthropologues, sinologues et tibétologues. L'objectif ici n'est pas de les détailler, mais il est utile d'indiquer d'autres sources d'informations que celles biberonnées au jour le jour par l'ICT et relayées par les médias. De plus, une connaissance de l'histoire du Tibet depuis la première dynastie des Tubo (de 630 à 846 après J-Chr.) s'avère indispensable pour comprendre l'enjeu géopolitique actuel de la « question tibétaine ».

 

Les travaux des universitaires américains M.Goldstein5, B.Sautman6, D.S.Lopez7, Tom Grünfeld8, Matthew Kapstein9, etc., sont évidemment à citer en premier lieu. L'historien luxembourgeois, Albert Ettinger, nous livre aussi une étude complète et détaillée de l'histoire du Tibet, en deux tomes et traduite en français.10 Le petit livre incisif de Bernard Maréchal résume le contexte historique dans lequel la « question tibétaine » est venue se loger11, sans oublier l'autobiographie de Tashi Tsering qui est remarquablement éclairante quant à l'histoire du Tibet au 20ème siècle12, et d'autres « perles » comme celles de Maxime Vivas13 ou de Michaël Parrenti14, auxquelles j'ajoute nos propres recherches.15

 

A propos du premier élément de propagande dalaïste, « l'invasion du Tibet par les troupes chinoises » : comment parler d'une invasion alors que, juridiquement, le Tibet faisait partie intégrante de la Chine depuis le 13ème siècle ? Ne vaut-il pas mieux dire que la Chine venait réaffirmer son pouvoir sur le Tibet après quelques dizaines d'années d'absence, années durant lesquelles elle était aux prises avec les puissances occidentales ? Que les rues de Lhassa aient été sauvagement envahies par les troupes chinoises de l'Armée de libération pacifique (ALP) en 1950 est une information formellement démentie par le travail de fourmi de l’anthropologue Melvyn Goldstein et de son équipe de l'université du Michigan.16 Pour ceux qui préfèrent des sources « incontestables », Alexandra David-Néel écrit à propos de l'avancée des troupes de l'APL sur Lhassa : « Ils sont revenus bien plus puissants qu'il ne l'étaient auparavant. Pas un coup de feu n'a été tiré contre eux pendant leur marche à travers les campagnes et les bourgades tibétaines et, souvent, ils ont été accueillis avec joie. Les étrangers qui s'apitoyaient sur le sort des populations victimes d'une odieuse agression étaient bien mal informés. »17

 

À propos du « génocide ethnique », second élément de propagande dalaïste, la presse a avancé systématiquement le chiffre de « 1,2 million de morts tibétains ». Ce chiffre a été certifié par le dalaï-lama pendant plus de vingt ans, or en 2003, le livre-choc de Patrick French a dénoncé la supercherie.18 En tant que directeur de « Free Tibet » en Angleterre, il était peu enclin à défendre la Chine. Il s'est rendu lui-même à Dharamsala pour vérifier ce chiffre qui lui paraissait exorbitant. Avec amertume, French note dans son rapport : « au bout de seulement trois jours de travail, il devint clair que le chiffre de 1,2 million de victimes ne pouvait être accepté ». Il est allé trouver le dalaï-lama en personne et lui a demandé ce qu’il pensait de la manière dont la cause tibétaine était défendue en Occident, par exemple dans un film comme « Sept ans au Tibet » qui dessine un tableau faussé de l’invasion chinoise et qui diffuse des chiffres et des informations inexacts. Le dalaï-lama fit mine de réfléchir un instant avant de répondre : « ce film est une fiction, ce n’est pas un documentaire, il n’a pas besoin de refléter la vérité. »19 Qui accuse qui de propagande ? Comme le disaient les sages des temps anciens : nous nous racontons les histoires que nous voulons bien entendre.

 

Subitement éveillé par la découverte accablante d'une telle désinformation, French a démissionné de son poste de directeur de « Free Tibet ». La « fracture intellectuelle » qu'il a subi est identique à celle qu'ont connue d'autres fervents bouddhistes occidentaux lorsqu'ils ont découvert le « pot aux roses » bouddhiste. Leurs schémas de pensée habituels ont brusquement été réduits en miettes et, pour ces intellectuels consciencieux, c'était le début d’une longue quête de la vérité historique et d'une vérité intérieure. C'est ainsi que Brian Victoria écrivit « Le Zen en guerre »20, que Martin Kamphuis renonça à sa robe de lama21, que Kim Lewis22 et June Campbell23 publièrent leurs témoignages de « dakinis », ou « maîtresses secrètes », où elles dénonçaient les abus sexuels qu’elles subirent de la part des hauts lamas tibétains, etc.

 

Une fois que les statistiques eurent démontré qu’un génocide ethnique fut impossible même à imaginer, les médias ont bifurqué tout de go vers le troisième élément de propagande, le « génocide culturel ». Mais il existe aussi des chercheurs honnêtes. Du côté tibétain, il y a entre autres Tsering Wangdu Shakya, professeur d'histoire à l’Institute of Asian Research de l’Université de Colombie Britannique (Vancouver) qui a publié la plus importante histoire du Tibet moderne écrite par un Tibétain de l’exil.24 Tsering Shakya est aussi l’auteur de nombreux essais et articles sur le renouveau culturel tibétain en RAT. Il parle d'une « culture bien vivante au Tibet, produite par une génération plus jeune dont la vision du monde est très différente de celle des éléments conservateurs de notre société ». Selon lui, la communauté tibétaine en exil se caractérise par un certain conservatisme, il note l'exemple « des écoles tibétaines de Dharamsala où les livres d’histoire s’arrêtent au 10e siècle » et avec une pointe d'humour, il termine son article en disant : « j’ai été attaqué pour avoir dédicacé 'The Dragon in the Land of Snows' à ma femme plutôt qu’au dalaï-lama. »25

 

Aux recherches de Tsering Shakya, on peut ajouter le témoignage de Tashi Tsering (1929-2014).26 Fils de paysan, il a été enlevé à sa famille à l'âge de dix ans pour rejoindre la troupe de danse du dalaï-lama. Il s'est trouvé aux premières loges de l'histoire du 20ème siècle tibétain, d'abord au Tibet même quand l'Armée rouge est arrivée à Lhassa, puis en Inde parmi les exilés, ensuite aux États-Unis. À son retour en Chine en pleine Révolution culturelle, il fut incarcéré pendant de longues années. On ne peut donc pas le soupçonner d'être un « pro-chinois ». Une fois libéré, il s'est installé en Région Autonome du Tibet (RAT) où il a passé des dizaines d'années à construire le système éducatif bilingue (tibétain-chinois) qui est actuellement pratiqué dans toutes les écoles primaires, moyennes et instituts techniques du Tibet. Il est bien placé pour contrer les virulences dalaïstes concernant la soit-disant disparition de la langue tibétaine.

Tashi Tsering chez lui, à Lhassa, lors d'une visite d'André lacroix, son traducteur en français (photo Thérèse Deruyt, 2012)
Tashi Tsering chez lui, à Lhassa, lors d'une visite d'André lacroix, son traducteur en français (photo Thérèse Deruyt, 2012)

Et, en parallèle aux soi-disant génocides ethnique et culturel, il y a encore le quatrième élément de propagande, celui de la « colonisation du Tibet par les Chinois ». Comment parler de « colonisation » puisque ce terme indique que le colonisateur profite des biens et de la main-d’œuvre du pays colonisé ? Dans le cas du Tibet, c'est plutôt l'inverse qui s'est passé. Le PCC a distribué tant d'aides financières et logistiques à la Région autonome du Tibet (RAT) que les provinces voisines l'ont jalousée. De nombreux projets de modernisation et d'assainissement ont été développés au Tibet, sans parler des travaux hydro-électriques, des parcs éoliens, des champs de panneaux solaires, des diverses stratégies de lutte contre la désertification, de la construction d'aéroports, de nouvelles lignes ferroviaires, d'autoroutes, etc. Les six millions de Tibétains de la RAT n'ont aucune envie de voir déraper leur soudaine percée économique pour la seule raison qu'ils seraient pris en otage dans un conflit qui ne les concerne pas.

 

Pour les dalaïstes, il n'y a qu'une seule interprétation possible aux subsides chinois : il s'agit d'une mainmise du gouvernement central sur le Tibet. Pour preuve, disent-ils, l'afflux des Chinois vers le Tibet. Le dalaï-lama surenchérit. En 2008, il déclarait dans une interview pour « Le Nouvel Observateur » : « environ cent mille Tibétains habitent à Lhassa, alors que les Chinois sont deux fois plus nombreux. Lhassa est devenue méconnaissable. Dans d’autres villes, des Chinatowns  flambants neufs ont été créés. Les Tibétains sont devenus  minoritaires dans leur propre pays, ce qui est intolérable. »27 Cependant, les observations scientifiques rendent cette « vérité médiatique » invraisemblable. Il y a entre autres l'étude d'un économiste et démographe, Andrew Martin Fischer, qui s'est rendu sur place en 2003-2004. Lui non plus n'a rien d'un « pro-chinois » puisqu'il a vécu dans la communauté tibétaine en Inde et au Népal de 1995 à 2001 et que, par la suite, il a travaillé pour le ITSN de Londres.

 

L'étude de Fischer aboutit à la conclusion qu'une immigration massive des Chinois Han vers le Tibet et dans les régions tibétaines (Qinghai, Gansu, Sichuan, Yunnan) est une information fortement exagérée, voire erronée. Durant plus d'un an, il a travaillé dans plus d'une vingtaine de villes tibétaines en RAT et districts avoisinants à forte concentration tibétaine. D'après son rapport, il n'y a pas plus de 8% de Han en RAT, mais ils sont répartis de manière fort inégale : dans les campagnes, on en compte 1,5%, et dans les grandes villes 32%. Il y a donc très peu de Chinois Han en dehors des centres urbains. Les Han se sont surtout installés dans les cinq grandes villes de la RAT là où, septante ans plus tôt, à peine « un demi Chinois » possédait un tout petit commerce. Selon Fischer, affirmer qu’il y a maintenant plus de Chinois Han vivant au Tibet que de Tibétains tient du mensonge médiatique.28

Place du Barkhor, place principale de Lhassa : envahie par les Chinois ? (photo Thérèse Deruyt, 2012)
Place du Barkhor, place principale de Lhassa : envahie par les Chinois ? (photo Thérèse Deruyt, 2012)

 

Notes :

1 sur le site du « Foreign Relations of United States », http://images.library.wisc.edu/FRUS/EFacs/

2 Le mot "dalaïste" n'est pas utilisé de manière péjorative, il désigne le mouvement international de soutien au dalaï-lama et à sa lutte pour l'indépendance du Tibet

3 https://www.medias-presse.info/3eme-guerre-mondiale-la-toile-daraignee-gigantesque-des-bases-militaires-us-enserre-la-russie-mais-aussi-la-chine-et-le-monde-entier/88518/

4 Barry Sautman, « Colonialism, Genocide and Tibet » in Asian Ethnicity, Vol. 12, Issue 3, 2011, Special Issue: Tibetan Studies in Comparative Perspective, pp. 265-283, disponible sur le site du Griffith Asia Institute, Griffith University, Queensland, Australia

5 Voir sa bibliographie sur le site du « Center for Research on Tibet »: http://case.edu/affil/tibet/

6 Barry Sautman, « Demographic 'Annihilation' and Tibet », East Gate Book, 2006

7 Lopez D.S., « Fascination tibétaine, du Bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes », Autrement-Frontières, 2003

8 Tom Grünfeld, « The making of Modern Tibet », Zed Books, 1987

9 MT Kapstein, « The Tibetans », Wiley, 2006, 360 p. (vol. 12 of Peoples of Asia) ; (fr): « Les Tibétains », traduit de l'anglais par Thierry Lamouroux, Les Belles Lettres, 2015

10 Albert Ettinger, « Batailles tibétaines : Histoire, contexte et perspectives d’un conflit international », Traduit par Corinne Kalmar, China Intercontinental Press, 2018

11 Maréchal Bernard, « Tibet, Combat pour la vérité, contre la désinformation », Le Livre Actualité, 2017

12 Tashi Tsering, Melvin Goldstein, William SiebenSchuh, « Mon combat pour un Tibet moderne. Récit de vie de Tashi Tsering », traduit en français par André Lacroix, Golias, 2010

13 Maxime Vivas "Dalaï-Lama, pas si zen", éd. Max Milo, 2011

14 Michaël Parenti sur https://www.legrandsoir.info/Le-mythe-du-Tibet.html

15 Sur www.tibetdoc.org, mais aussi « Tibet, Kroniek van het dak van de wereld » van Jean-Paul Desimpelaere en Kris Peeraer, EPO, 2009; « Tibet, au-delà de l'illusion » de Jean-Paul Desimpelaere et Élisabeth Martens, Aden, 2009; « Histoire du bouddhisme tibétain, la compassion des puissants », Élisabeth Martens, L'Harmattan, 2007

16 Voir http://case.edu/affil/tibet/ et pour la période citée, voir « A History of Modern Tibet, Volume 1: 1913-1951: The Demise of the Lamaist State » de Melvyn Goldstein, University of California Press, 1989

17Alexandra David-Néel, "Le vieux Tibet face à la Chine bnouvelle", dans "Grand Tibet et vaste Chine", Plon 1994, p. 1036

18 French Patrick, « Tibet, Tibet, une histoire personnelle d'un pays perdu », Albin Michel, 2003

19 French Patrick, « Tibet, Tibet, une histoire personnelle d'un pays perdu » Albin Michel, 2003

20 Brian Victoria, "Le Zen en guerre", Seuil, 1997

21 Martin Kamphuis, "J'étais bouddhiste", éd. La maison de la Bible, 2012

22 Citée par Michaël Parrenti sur https://www.legrandsoir.info/le-mythe-du-tibet.html

23 Interview de June Campbell sur http://www.anandainfo.com/tantric_robes.html

24 Tsering Shakya, «The Dragon in the Land of Snows : A History of Modern Tibet since 1947 », Penguin Books, 2000, et « Fire Under the Snow: The Testimony of a Tibetan Prisoner–Palden Gyatso », Harvill Press, London, 1998 – traduction française: « Le feu sous la neige avec Palden Gyatso », Actes Sud, 1997

25 http://tibetdoc.org/index.php/culture/langue-litterature/9-2le-renouveau-de-la-litterature-tibetaine et Tsering Shakya, « The Dragon in the Land of Snows », Penguin Books, 2000

26 Tashi Tsering, Melvin Goldstein, William SiebenSchuh, « Mon combat pour un Tibet moderne. Récit de vie de Tashi Tsering », traduit en français par André Lacroix, Golias, 2010

27 Le Nouvel Observateur, 17/01/2008

28 Andrew Martin Fisher, Development Studies Institute, London, « Urban Fault Lines in Shangri La », 26/2/2004. Et « Population invasion versus urban exclusion », Population and Development Review, December 2008, p. 631-662.