Les habitants du plus haut canton de Chine déménagent

par Jan Jonckheere de Chinasquare, le 23 juillet 2022

Le canton tibétain de Tsonyi est le plus haut canton de Chine puisqu'il est situé à plus de 5000 mètres d'altitude. La semaine dernière, un deuxième groupe de résidents a été déplacé du canton invivable vers Singpori, près de Lhassa, et d'ici la fin août, tous les résidents du canton auront été déplacés. L'objectif est à la fois d'offrir de meilleures conditions de vie aux résidents et de soulager la réserve naturelle de Changtang.

« Urbanicide » chinois au Tibet ? Big Brother is watching you (3)

par André Lacroix, le 10 juin 2017

Le site France-Tibet a publié le 18 avril 2017 un long article du Docteur Rinzin Dorjee, membre d’un thinktank de Dharamsala, accusant la Chine de commettre au Tibet un crime d’ « urbanicide », autre nom de « génocide démographique ». En fait (voir l’article N° 1), la Chine ne fait que s’adapter à un phénomène planétaire : l’exode rural. Pour éviter le développement, constaté un peu partout dans le monde, de bidonvilles autour des mégalopoles, la Chine s’efforce d’organiser au mieux l’installation des nouveaux arrivants dans des centres urbains. Cette planification ne plaît pas à l’entourage de Dharamsala qui n’y voit que « sédentarisation forcée », « sinisation intensive » (voir l’article N° 2) et − last but not least − « État policier ».

 

« Urbanicide » chinois au Tibet: l'épouvantail de la sinisation (2)

par André Lacroix, le 5 juin 2017

Sentant sans doute que les accusations traditionnelles adressées à la Chine de « génocide physique » et de « génocide culturel » ont du plomb dans l’aile, l’entourage du dalaï-lama s’en prend maintenant à la politique urbanistique développée au Tibet. D’après un article du Docteur Rinzin Dorjee, porte-parole d’un thinktank de Dharamsala, les autorités chinoises se rendraient coupables au Tibet d’ « urbanicide », une espèce de « génocide démographique ».

 

 « Urbanicide » chinois au Tibet ? Intox de Dharamsala (1)

par André Lacroix, le 31 mai 2017

Le site France-Tibet a publié le 18 avril 2017 un long article du Docteur Rinzin Dorjee, chercheur à l’Institut Politique du Tibet, un thinktank affilié à l’ « Administration centrale tibétaine à Dharamsala ». D’après lui, la Chine se livrerait à une urbanisation forcée au Tibet au détriment des populations locales et au bénéfice des « Chinois ethniques ». La Chine commettrait au Tibet rien de moins qu’un « urbanicide ».

 

Histoire de transhumance au Tibet

par Raymond Chabaud, le 16 janvier 2014

source : site « Loeil géopolitique » http://rchabaud.blogspot.be/2014_01_01_archive.html

Opus 3 d’une série commencée avec les Roms et les Touaregs et consacrée aux nomades...
On y parle peu de géographie. Rarement de politique. Encore que... On parle juste de la vie des hommes. C’est pareil.

Sédentarisation forcée au Tibet

par Raymond Chabaud, le 16 janvier 2014

dans "L'oeil géopolitique"

Là, comme l’indique le titre, on est au Tibet. Terre de nomadisme. Ouais. Pas tout à fait. C’est de la transhumance, c’est pas pareil. Le nomadisme, t’es tout le temps hors de chez toi. La transhumance, tu files dans les paturages au printemps, t’en reviens à l’automne pour passer l’hiver chez toi, au chaud. Normal. Vu la couche de neige en hiver au Tibet, tes animaux vont pas faire du gras.. Donc, les Tibétains, ils nomadisent pas, ils transhument. Tous ? Ben non. Le moine, ça transhume pas. L’épicier non plus. C’est l’éleveur qui transhume. Ça fait combien ? un peu plus de 50 000 personnes

Tibet : maisons en zone rurale

par Jean-Paul Desimpelaere, le 31 mars 2013

Bientôt, la totalité de la population rurale du Tibet (soit 2,5 millions de personnes) vivra dans de nouvelles habitations... les subsides à la construction arrivent !

« Délocalisation des nomades au Tibet » ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 24 décembre 2012

Les comités de défenses pour l'indépendance du Tibet prétendent souvent que le gouvernement chinois force les nomades tibétains à se sédentariser. Nous avons une image romantisée des « nomades tibétains ». En effet, la plupart d'entre eux ne sont pas réellement nomade mais semi-nomade, c’est-à-dire que lors de la belle saison, ils vont faire paître les troupeaux sur les plateaux herbeux, et sont partis pendant quelques mois. Le reste de l'année, ils habitent dans leur village et les animaux sont gardés au chaud dans des bergeries attenantes aux maisons paysannes, parfois sous les maisons pour que la chaleur du bétail s'élève et chauffe les pièces d'habitation.

Tanggula, un village entre le Qinghai et le Tibet

par Jean-Paul Desimpelaere, le 1 décembre 2010

Sur une surface de 300 x 200 km (soit environ deux fois la Belgique) vivent 194 familles, principalement des pasteurs. Une trentaine de ces familles de pasteurs vivent à Tangula, un petit village propret et bien ordonné, il est même traversé par une route goudronnée.

Rénovations et traditions

par Jean-Paul Desimpelaere, le 25 février 2009

En tant que touristes occidentaux, nous considérons volontiers le « vieux Lhassa », ou le « vieux Gyangze », ou d’autres « vieux centres urbains » comme les derniers refuges d’un « Tibet authentique », ce dernier disparaissant peu à peu. Cela me laisse un goût amer sans la bouche : les Tibétains n’ont-ils pas le droit, eux aussi, à un Lhassa moderne ou un Gyanze moderne ?

Le projet : « Habiter confortablement à la campagne »

par Jean-Paul Desimpelaere, le 20 février 2009

Construire une maison de 200 m² dans un village situé à 10 km de Lhassa coûte environ 16.000 euros. Mais une famille moins aisée qui est venue s’installer dans cette région n’a déboursé que 3200 euros, la différence a été versée par les autorités locales. Ceci est un exemple d’une intervention particulièrement généreuse. En moyenne, les familles concernées paient 75 % du coût total de leur maison et les primes couvrent le reste. Ce projet qui s'intitule « Habiter confortablement à la campagne » s’adresse à toute la population rurale de la R.A.T. ; il ne concerne pas les citadins.

« La délocalisation n'est pas toujours souhaitable », prétend le Pr Ma Rong

par Jean-Paul Desimpelaere, le 5 février 2009

Le Professeur Ma Rong est un sociologue et démographe de réputation mondiale. Il a publié entre autres de nombreux ouvrages sur le Tibet. Pendant le séminaire international de tibétologie qui eut lieu en octobre 2008, il a laissé libre cours à ses critiques quant au conformisme caractérisant parfois les rangs des jeunes générations chinoises.