L’École primaire no 2 de la ville de Nyingchi au Tibet : tradition et progrès, bilinguisme et excellence

par Albert Ettinger, le 2 août 2019

L’École primaire no 2 de la ville de Nyingchi a été fondée en 1971, mais son nom actuel date de 2015.

Ses bâtiments couvrent 23 302 m2 sur un campus d’une surface totale de 39 209 m2. C’est une école bilingue ; elle comporte actuellement 24 classes à langue véhiculaire tibétaine et 20 classes à langue véhiculaire chinoise (mandarin), avec un total de plus de 1 800 élèves. Ceux-ci appartiennent à différentes minorités nationales (Tibétains, Hui, Momba, Lhoba et Deng) ainsi qu’à l’ethnie majoritaire Han.

Le corps enseignant compte 148 membres.

L'école a reçu plusieurs prix et distinctions aux niveaux national, régional et municipal.

Visite du nouveau campus de l‘Université du Tibet à Lhassa

par Albert Ettinger, le 26 septembre 2016

Au cours de mon séjour à Lhassa en tant que participant au Forum sur le développement, j’ai pu visiter l’Université du Tibet, plus précisément son nouveau site qui a été inauguré en 2013.

Langues et éducation au Tibet

par Tsering Shakya, 2008

traduit de l'anglais par André Lacroix, le 18 août 2015

Né en 1959 à Lhassa, Tsering Wangdu Shakya est aujourd’hui professeur à l’Institute of Asian Research de l’Université de Colombie Britannique (Vancouver).   Il a publié la plus importante histoire du Tibet moderne écrite par un Tibétain de l’exil : "The Dragon In The Land Of Snows. A History Of Modern Tibet Since 1947, London 1999".  Il est aussi l’auteur de nombreux essais et articles sur le Tibet. Ci-dessous un extrait d'un de ses articles paru dans la "New Left Review" en 2008 où il relativise les rumeurs concernant la destruction de la langue et la culture tibétaines par les Chinois.

Hommage à Tashing Tsering, décédé le 5 décembre 2014.

Pédagogue infatigable, il a donné sa vie pour améliorer l'enseignement au Tibet.

Notice nécrologique par Ann Wroe, The Economist, le 20 décembre 2014

suivie de quelques remarques d'André Lacroix, traducteur de la notice nécrologique et du livre de Tashi Tsering, le 7 janvier 2015

La notice nécrologique ci-dessous a été publiée par The Economist, le 20 décembre 2014, puis traduite de l’anglais par André Lacroix, auteur de la traduction française de « The Struggle for Modern Tibet. The Autobiography of Tashi Tsering », parue chez Golias en 2010 sous le titre « Mon combat pour un Tibet moderne. Récit de vie de Tashi Tsering ».

Tibet : l’école professionnelle d’Emagang

par André Lacroix, le 14 janvier 2013

André Lacroix, auteur de la traduction « Mon combat pour un Tibet moderne, Récit de vie de Tashi Tsering » (éd. Golias, 2010)
 
En décembre 2012, notre ami Tashi Tsering organise à notre intention la visite d’une des écoles qu’il a fondées, l’école professionnelle d’Emagang dont il a érigé le premier bâtiment il y a dix ans.

L’enseignement est-il gratuit au Tibet ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 1 décembre 2010

Mais la Chine ne s'accommode pas de « réponses générales ». L’enseignement n’est pas organisé de manière centralisée, cela lui donne un caractère diversifié, tant au niveau du coût des études que de leur qualité. À la campagne, par exemple, c’est l’autorité du canton qui détient le « pouvoir exécutif ». Au Tibet, hormis les écoles publiques, il y a également des écoles privées très onéreuses, ceci même dans les monastères.