« Aucune des études récentes sur les langues en péril ne donne le tibétain comme langue en péril », écrit Barry Sautman, professeur à l'université des sciences et technologies de Hong Kong dans la section des sciences sociales de l'université de sciences et techniques de HongKong : une affirmation qui contredit les thèses alarmistes des mouvements pro-indépendance du Tibet. De plus, de nombreuses études attestent d'un renouveau prometteur la littérature tibétaine depuis les années quatre-vingt.

Peintures traditionnelles et actuelles se côtoient dans les galeries de Lhassa, mêlant le sacré et le profane, l'humour et le sarcasme. Dans la musique aussi, les opéras et théâtres classiques sont sources d'inspiration pour le rap et le rock tibétains. Le septième art n'est pas laissé pour compte avec quelques cinéastes qui se détachent du lot.

Le Tibet est une terre de traditions, au riche patrimoine culturel. Si celui-ci a subi des dommages sévères durant la Révolution culturelle, il est a présent préservé. La protection du patrimoine culturel est soutenu financièrement tant par le gouvernement de la R.A.T. que par celui de Pékin. Mais les traditions sont, elles aussi, vouées à s'adapter au paysage culturel, afin de rester vivantes et vivifiantes.