Une admiratrice inconditionnelle du dalaï-lama répète ses bobards sur le Tibet

par Albert Ettinger, le 15 juillet 2013

Début juillet, le magazine belge néerlandophone MO* a publié un article du journaliste Erik Raspoet basé sur une interview de Christa Meindersma. (1) Son triple objectif : promouvoir un nouveau livre (2) dans lequel cette « confidente » du dalaï-lama « revient sur 35 ans d'engagement en faveur de la cause tibétaine » (3), répéter les mensonges habituels à propos du Tibet et enfin, repolir l’image du pontife lamaïste ternie par un événement récent à caractère pédophile.

 

 « Laissez venir à moi les petits enfants »

L’article revient d’abord sur le fait que l’image de Sa Sainteté « a récemment été ternie par ce que le monde entier a appelé "l'incident de la langue". Le chef spirituel, aujourd'hui âgé de 87 ans, a demandé à un garçon lors d'une audience de l'embrasser sur la bouche et de lui sucer la langue. »

« "Beaucoup de gens sont troublés", a déclaré Mme Meindersma, qui a visionné la vidéo de l'incident. Je comprends que ses actes aient pu déranger les personnes soucieuses du bien-être des enfants. Mais je suis convaincue qu'il ne voulait pas faire de mal. » Les préjugés favorables de Mme Meindersma l’emportent sur ce qu’elle voit de ses propres yeux. « Sa Sainteté » ne peut pas faire de mal ou se comporter de manière répréhensible, puisqu’elle « travaille sans relâche pour promouvoir la compassion, l'humanité et l'éthique laïque ».

 

Le « génocide » est mort, vive le « génocide culturel »

Mais là n’est pas le sujet principal de l’article de MO*. Son sujet principal est une allégation bien connue, énoncée dans son en-tête : « Les Tibétains parlent à juste titre de génocide culturel ».

Avant de la réfuter (comme on l’a déjà fait souvent), d’en montrer l’absurdité et de nous pencher sur ce qui est mis en avant pour l’étayer, commençons par constater ce que l’article ne dit pas : Ni le journaliste Erik Raspoet, ni Christa Meindersma n’y répètent l’allégation de « génocide » tout court, c’est-à-dire de l’élimination physique, intentionnelle, de l’ethnie tibétaine.

C’est pourtant ce dont le « gouvernement tibétain en exil » et les Occidentaux impliqués « dans la cause tibétaine » ont accusé le gouvernement chinois pendant des décennies. Pendant plus d’un demi-siècle, le dalaï-lama en personne a reproché à la Chine de pratiquer un « holocauste » (4) au Tibet, d’y mener une politique visant à la « suppression totale de la race tibétaine ». (5) Il a affirmé à maintes reprises que dans ce but, « entre 1950 et 1983, 1,2 millions de Tibétains ont été tués » (6) sur ce qu’il a qualifié de « champ de massacre himalayen ». (7) Il a imputé aux « Chinois » toutes les horreurs dont, traditionnellement, les lamas agrémentent les enfers bouddhistes : « Crucifixion, vivisection, éviscération et démembrement furent monnaie courante. (…) On décapitait, brûlait, battait à mort et enterrait vivant. On attachait des malheureux derrière des chevaux qu’on lançait au galop ; on en pendait la tête en bas ; on en jetait dans l’eau glacée, pieds et poings liés. Et pour les empêcher de crier ‘Vive le dalaï-lama !’ en marchant au supplice, on leur arrachait la langue avec des crochets de boucherie. » (8)

Est-ce que la « confidente » du dalaï-lama qu’est Mme Meindersma s’est enfin rendu compte du fait que ce genre d’allégations a perdu toute crédibilité ? Les Tibétains de Chine seraient victimes d’un « génocide », alors que la population tibétaine a triplé depuis les années 1950 ? Alors que désormais, selon les propres mots condescendants, sinon méprisants de Mme Meindersma, de « nombreux Tibétains surfent sur la vague du développement et embrassent le consumérisme qui l'accompagne » ?

Rappelons dans ce contexte que l’imposture des 1,2 millions de victimes fut révélée au grand jour par le Britannique Patrick French, un militant « Free Tibet » de premier plan. Seul Occidental à jamais avoir été autorisé à consulter la documentation censée étayer l’étrange « génocide » dans les archives du « gouvernement en exil », French raconte que, confronté à l’absence de noms, à des « chiffres apparemment arbitraires » et largement gonflés et à des « doublons non vérifiés », il passa « de la surprise au désespoir » (9) … et à la honte d’avoir si longtemps contribué à la propagation des grossiers mensonges de la mouvance « Free Tibet ».

Généralement, les expressions comme « génocide » ou « holocauste » ne sont pas destinés à convaincre dans le cadre d’une argumentation rationnelle. Ils ne servent pas à analyser et à évaluer une situation à partir des faits. On les utilise pour émotionnaliser le débat, rendant ainsi toute discussion impossible, puisque quiconque ose mettre en doute ce genre d’allégation risque de se faire traiter de crapule négationniste.

 

De « l’éradication de la langue et de la culture tibétaines » …

Quant à l’accusation de « génocide culturel » des Tibétains, elle non plus ne tient pas la route, d’autant plus qu’elle a été démentie maintes fois par des chercheurs que nul ne peut soupçonner d’aimer spécialement la Chine.

On a ainsi pu lire dans le livre « Clichés tibétains » publié par une spécialiste française chercheuse à l’INALCO, que « la création artistique et intellectuelle (littérature, musique, peinture, sculpture et, depuis peu, cinéma) est plus vivace au Tibet qu’en exil », et qu’on a pu y observer « l’éclosion de formes culturelles et artistiques à la fois issues de la tradition et inscrites dans le contemporain », tandis que l’exil s’est astreint « à l’idéal officiel de préservation culturelle, qui voit en toute création ‘moderne’ trahison et sinisation. » (10)

Dans une interview parue en 2008 dans la New Left Review, Tsering Shakya, un historien qui fait partie de la diaspora tibétaine, dresse un tableau détaillé de la vitalité de la culture tibétaine (peinture, littérature, historiographie, presse, télévision, éducation). Il y explique, par exemple, que depuis « 1985, l'édition en langue tibétaine est en plein essor. Il existe deux journaux en tibétain, le Lhasa Evening News et le Tibet Daily, et de nombreuses revues et magazines ont vu le jour, tant dans la région autonome que dans d'autres régions tibétaines. » Il y constate que dans « les années 1990, l'édition tibétaine a connu une véritable renaissance, notamment grâce à la réimpression de pratiquement tous les titres publiés en tibétain depuis le VIIe siècle. » Il reconnaît de même qu’il « existe une programmation télévisuelle dynamique en tibétain ».

Le seul petit bémol, c’est que « les gens ont tendance à préférer les émissions chinoises, simplement parce que la production en langue tibétaine est à très petite échelle ». De même, puisque « de plus en plus de Tibétains maîtrisent le chinois » et qu’« ils ont beaucoup plus de choix en matière de lecture », ils se tournent souvent « vers l'immense variété de magazines chinois. Dans une certaine mesure, ce choix de langue est responsable du déclin du nombre de lecteurs des publications tibétaines. » (11)

« Si la culture tibétaine à l'intérieur du Tibet était en train d'être prestement annihilée, comment se fait-il que tant de Tibétains de l'intérieur paraissent malgré tout avoir une vie culturelle plus dynamique – à preuve la centaine de revues littéraires en tibétain – que celle de leurs homologues exilés ? », s’est aussi demandé Robert Barnett, un tibétologue très impliqué dans la « cause tibétaine ». (12)

 

à l’enseignement répréhensible de la langue nationale

Il est évident que les ennemis de la Chine peinent de plus en plus à trouver des reproches un tant soit peu crédibles qu’ils peuvent adresser à la Chine. Dans son rôle de « témoin vedette de la cause tibétaine », Mme Meindersma formule trois accusations concrètes qui sont censées étayer sa conclusion que la Chine est coupable « d'une assimilation et d'une acculturation forcées », d’une politique donc que « les Tibétains » (de Dharamsala ?) appellent « à juste titre » un « génocide culturel ».

Nous allons ici nous limiter à la première et en même temps la principale de ces accusations. Elle concerne l’école et l’éducation publique : « Il s'agit notamment du système d'internat, qui, explique Mme Meindersma, fait que « Les jeunes vont dans des écoles chinoises et perdent ainsi leur langue et leurs traditions. »

 

Travail sur ordinateur dans une école secondaire du Tibet. L’écran à gauche affiche un texte en caractères tibétains, l’écran à droite un texte en anglais. (Photo : A.E.)
Travail sur ordinateur dans une école secondaire du Tibet. L’écran à gauche affiche un texte en caractères tibétains, l’écran à droite un texte en anglais. (Photo : A.E.)

 

Creusons-donc un peu le sujet de l’école au Tibet. Même des chercheurs hostiles à la Chine comme Françoise Robin sont obligés de reconnaître qu’il y a eu, dès le retour de la région sous l’autorité du gouvernement chinois, une « modernisation spectaculaire des infrastructures du Tibet, pour ainsi dire inexistantes » et que cette modernisation « très tôt, se veut sociale, avec la construction d’écoles et d’hôpitaux. » (13)

En effet, l’introduction d’un système scolaire moderne est une des grandes réalisations des communistes chinois au Tibet. Avant 1951, environ 95% de la population tibétaine était illettrée ; même la majorité des moines et beaucoup de nobles ne savaient ni lire, ni écrire. La langue tibétaine était d’ailleurs divisée en parlers dialectaux, de sorte que, par exemple, les habitants de Lhassa ne comprenaient pas ceux du Kham ou de l’Amdo, et vice versa. De surcroît, son vocabulaire changeait complètement selon le statut social des interlocuteurs. La scolarisation des jeunes Tibétains et l’enseignement généralisé du tibétain standardisé (et modernisé, puisque la langue tibétaine ne disposait pas des mots pour exprimer les objets et concepts du monde moderne) ont donc rendu un énorme service à cette langue très minoritaire sur le plan national.

Les « écoles chinoises » dont parle Mme Meindersma sont le fruit d’une politique de développement et de modernisation pour laquelle les Tibétains sont redevables à la Chine. Mais ces écoles « chinoises » sont aussi et avant tout des écoles tibétaines où l’on enseigne la langue et la culture tibétaines à côté de la langue nationale, le mandarin.

L’enseignement du tibétain est obligatoire pour tous les garçons et les filles inscrits dans les écoles primaires de la Région autonome tibétaine. Quand Mme Meindersma allègue que pendant « les rares vacances à la maison », les enfants tibétains « ne peuvent même pas parler à leurs grands-parents », elle raconte n’importe quoi. Dans l’ouvrage de Françoise Robin sur les « clichés tibétains », on peut lire que les Tibétains qui vivent en exil en Inde ont « été surpris de voir arriver », après « une absence de contact de plus de vingt ans », de nouveaux réfugiés « prétendument sinisés qui parlaient et écrivaient bien leur propre langue, souvent mieux que les exilés eux-mêmes ». Ceux qui vivent en Inde sont en effet accusés par ceux restés au pays d’avoir « mâtiné leur langue de mots hindi et anglais ». (14)

Pourtant on voudrait nous faire croire que l’enseignement parallèle du mandarin ou son utilisation comme langue véhiculaire dans les écoles tibétaines sont des pratiques condamnables, des crimes contre l’humanité même. Et que le but de cet enseignement, qui n’est autre que la maîtrise de la langue nationale par tous les citoyens de la Chine multi-ethnique, est synonyme d’assimilation forcée et de « sinisation ».

Pour comprendre à quel point les accusations de « génocide culturel » moyennant les écoles tibétaines sont tirées par les cheveux, on n’a qu’à comparer la place accordée au tibétain en Chine au sort peu enviable que la France, par exemple, réserve à ses langues régionales (alsacien, basque, breton, corse, catalan, occitan, etc.). « La langue de l'enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d'enseignement est le français », stipule l’article L121-3 du « Code de l'éducation » français. Il ne mentionne « l'enseignement des langues et cultures régionales » que parmi les « exceptions » qui « peuvent être justifiées ». (15)

Rappelons encore ceci : parler des langues enseignées seulement en termes d’« identité » et de culture traditionnelle me semble inadéquat et témoigner d’un esprit borné. Une langue est aussi et surtout un moyen de communication ainsi qu’un outil de pensée et d’acquisition de savoir. Les compétences langagières sont, par exemple, un facteur essentiel sur le marché du travail, en Chine pas moins qu’en Europe.

 

Dictionnaire illustré trilingue mandarin-tibétain-anglais dans une école au Tibet (photo : A.E., 2019)
Dictionnaire illustré trilingue mandarin-tibétain-anglais dans une école au Tibet (photo : A.E., 2019)

Dans l’interview que nous avons citée précédemment, l’historien Tsering Shakya parle, déjà en 2018, du fait que « de nombreux parents » tibétains « préfèrent donner à leurs enfants une éducation en chinois, simplement parce qu'à long terme, ils auront de meilleures opportunités d'emploi, et parce que la majorité des Tibétains qui poursuivent leurs études - à l'heure actuelle, il y a près de 3 000 nouveaux diplômés par an - ont tendance à aller dans des universités situées ailleurs en Chine. » À son avis, cette évolution « n'est pas nécessairement une question de politique gouvernementale ».

 

Les bons internats occidentaux et les mauvais internats chinois

Il y a une constante dans la propagande antichinoise. Ce qui est perçu comme tout à fait normal, comme souhaitable ou comme éminemment positif quand il s’agit d’autres pays, y est décrit systématiquement comme inquiétant, condamnable, funeste dès qu’il s’agit de la Chine.

Dans le cas des internats tibétains ou chinois, Madame Meindersma veut nous faire croire qu’ils sont une abomination parce que, prétendument, les enfants tibétains y « perdent leur langue et leurs traditions ».

Alors, qu’en est-il des internats suisses ou britanniques auxquels les (très) nantis (16) du monde entier confient leur progéniture ?

Un site britannique relève les « nombreux avantages des internats ». Selon ses auteurs, le « fait de vivre loin de chez soi » aide les élèves à développer leur « indépendance » ; ils ont « plus de temps et de liberté » grâce à l’ « éventail d'opportunités dans les domaines du sport et des arts » offert par l’établissement ; l’établissement fournit « tout ce dont votre enfant a besoin pour vivre et apprendre confortablement, y compris les trois repas par jour, les collations, les soins médicaux et le bien-être sur place, la blanchisserie, les activités extrascolaires », etc. ; les élèves sont exposés « à de multiples cultures » (surtout la culture anglo-saxonne !), car la plupart de ces internats « sont ouverts aux étudiants internationaux ainsi qu'aux étudiants britanniques ». (17)

Est-ce que la plupart de ces avantages ne se retrouvent pas dans les internats chinois ? Au Tibet, tout spécialement, où la très faible densité de population et l’étendue du territoire plaident plus que dans toute autre région du globe pour un système éducatif qui privilégie les internats.

Mais au Tibet, ce système « éloigne les enfants de leur foyer dès l'âge de quatre ans », s’indigne Mme Meindersma. Aucun pays civilisé et démocratique ne pratiquerait ou ne tolérerait pareille ignominie. Sauf, peut-être, la Suisse avec ses internats internationaux prestigieux (et très coûteux) (18) Car un établissement comme la Verbier International School « offre une éducation de classe mondiale aux élèves âgés de 3 à 16 ans », Préfleuri se présente comme « un internat international exclusif dans les Alpes suisses qui accueille des enfants de 3 à 13 ans » et l’Institut auf dem Rosenberg est destiné aux « élèves âgés de 5 à 18 ans ». Est-ce que ces internats suisses – comme celui nommé Beau Soleil, qui se prévaut de former « des citoyens du monde responsables et ambitieux » – ne font pas perdre leur culture spécifique et éventuellement la maîtrise de leur langue maternelle aux élèves provenant des différentes régions du globe ? Pourtant, on n’a jamais vu le Conseil des droits de l’homme onusien sous la coupe occidentale, ni d’ailleurs Mme Meindersma, exprimer des craintes, des inquiétudes ou une quelconque condamnation au sujet des internats de luxe suisses ou britanniques.

 

Aide au développement et renforcement de la loyauté envers la patrie

Dans l’interview de Tsering Shakia que nous avons citée plus haut, l’historien issu de la diaspora tibétaine aborde le sujet des Tibétains éduqués et formés dans des internats chinois qui ne se trouvent pas forcément au Tibet :

« Il existe également ce que l'on appelle les "écoles de l'intérieur" : des internats pour les enfants tibétains qui sont recrutés au Tibet, puis envoyés dans des écoles dispersées à travers la Chine - certaines d'entre elles étant aussi éloignées que le Liaoning et le Fujian. La raison apparente pour laquelle ces écoles ne sont pas situées au Tibet est que le gouvernement ne peut pas y recruter suffisamment d'enseignants, ni persuader les enseignants qualifiés venant d'ailleurs de se rendre dans la région autonome -où l’altitude peut poser des problèmes de santé, A.E-; c'est également un moyen pour les provinces côtières les plus développées de remplir leurs obligations d'aide aux provinces plus pauvres, en payant pour la construction de ces écoles dans leur propre région -c’est-à-dire en dehors du Tibet, A.E.-. Cela fait partie d'une tentative de promouvoir un sentiment d' "unité nationale" et de loyauté à l'égard de la Chine. Bien entendu, certains Tibétains et étrangers y voient un sinistre stratagème ».

En tout cas, Christa Meindersma fait partie de ces étrangers-là. Leur hostilité à l’égard de la Chine est telle que ni les faits objectifs, ni la raison ne parviennent à l’atténuer.

 

Notes :

1) https://www.mo.be/interview/de-tibetanen-spreken-terecht-van-een-culturele-genocide

2) De Rode Kogel. Berichten uit bezet Tibet door Christa Meindersma, Querido (2023). – Voir la recension et le témoignage d’Élisabeth Martens sur ce site : http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/707-a-propos-de-l-ouvrage-de-christa-meindersma-de-rode-kogel-berichten-uit-bezet-tibet-la-balle-rouge-messages-du-tibet-occupe

3) Voir aussi, à propos des allégations de Christa Meindersma, le témoignage d’Élisabeth Martens sur ce site : http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/707-a-propos-de-l-ouvrage-de-christa-meindersma-de-rode-kogel-berichten-uit-bezet-tibet-la-balle-rouge-messages-du-tibet-occupe

4) Dalai-lama, Au loin la liberté, p. 348

5) id., p. 374

6) Voir, par exemple, « Interview du dalaï-lama » dans Franz Alt/Klemens Ludwig/Helfried Weyer, Tibet. Schönheit – Zerstörung – Zukunft, Frankfort sur le Main, 1998, p. 7 [Notre traductionhttps://newleftreview.org/issues/ii51/articles/tsering-shakya-tibetan-questions

12) “Thunder for Tibet”, compte rendu du livre de Pico Iyer, The Open Road: The Global Journey of the Fourteenth Dalai Lama, Knopf, in The New York Review of Books, vol. 55, no. 9, 29 mai 2008

13) Françoise Robin, op. cit., p. 85

14) Id., p. 128

15) https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071191/LEGISCTA000006151328/

16) Un site qui présente les établissements britanniques prévient que ces « internats peuvent être très chers », voir : https://atomlearning.com/blog/best-boarding-schools-in-the-UK

17) Ibid. (Notre traduction)

18) https://world-schools.com/fr/top-boarding-schools-switzerland/