Un rideau d'arbres dans la vallée du Yarlung

par Elisabeth Martens, le 12 juin 2020

Quand on parle du Tibet, on imagine des sommets enneigés, des pics innaccessibles et des vastes étendues de Haut plateau où les nomades déplacent leur bétail en transhumance. Que l'agriculture joue un rôle majeur dans l'économie de la Région autonome du Tibet (RAT) ne nous vient pas à l'esprit. Pourtant plusieurs zones du Tibet sont essentiellement agricoles, entre autres, la vallée du Yarlung Zangbo. C'est la région la plus fertile de la RAT, mais elle est confrontée à un grave problème de sécheresse et de désertification.

Le Kailash et ses quatre fleuves mythiques

par Elisabeth Martens, le 13 mai 2020

Le Kailash dont la forme rappelle celle d'un diamant à quatre faces régulièrement taillées, se nomme "Kang Rinpoché" en tibétain, le "Précieux joyau des neiges". C'est une montagne sacrée pour plus d'un milliard de personnes dans le monde, principalement les fidèles de l'hindouisme, du bouddhisme, du jaïnisme et du bön. Le Kailash est pour eux un haut lieu de pèlerinage. Tout Tibétain se doit d'en faire la kora (le tour) au moins une fois dans sa vie. Le pèlerinage autour du Kailash prend en général trois jours : 52 km parcourus à une moyenne de 5200 mètres d'altitude.

La conscience écologique s'accentue sur le plateau Qinghai-Tibet

par Élisabeth Martens, le 19 novembre 2019

Une livre blanc publié en 2018 par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d’État de la Chine intitulé "Progrès écologiques sur le plateau du Qinghai-Tibet" fait état d'une conscience écologique accrue de la part de ses habitants. Nous en fumes témoins lors d'un voyage d'un mois au Tibet occidental.

Perte massive de biodiversité dans la région de l'Hindu Kush Himalaya

par Beth Walker pour The Third Pole, le 27 février 2019

La région la plus riche en biodiversité au monde perdra jusqu'à 87% de son habitat naturel d'ici 2100, avec des répercussions au niveau mondial. Ce ne sont pas uniquement la neige et la glace qui disparaissent du Toit du monde. Les animaux et les espèces végétales, la diversité des cultures et la diversité des écosystèmes se perdent également, telles sont les preuves présentées récemment dans le rapport phare de l'ICIMOD évaluant l'état de la région.1

D'un parc naturel de 400.000 km² à une réserve de 2,5 millions de km²

par Élisabeth Martens, le 21 novembre 2017

Reconnue par le gouvernement chinois comme une priorité dans le vaste plan de protection environnementale que la Chine a engagé ces deux dernières décennies, la réserve naturelle nationale de Sanjiangyuan qui couvre 400.000 km² a été créée en 2003 et a été désignée « Parc national » en 2016. Le gouvernement semble avoir compris l'importance de préserver cette région puisqu'un nouveau projet de création de réserve couvrirait cette fois 2,5 millions de km², la plus vaste réserve naturelle au monde.

Grand nettoyage du Qomolangma

par Jan Jonckheere, le 13 mai 2017

Le Tibet a lancé une opération de nettoyage de neuf jours sur le versant Nord du Qomolangma, la montagne la plus haute du monde. Rien que pendant les cinq premiers jours, quatre tonnes de déchets ont été rassemblé dans les environs des camps de base, entre 5200 et 6500 mètres. Le Tibet envisage d'installer des centres de tri et de recyclage là-haut.

Enquête à but environnemental sur le Haut plateau tibétain

par la rédaction de Xinhua, le 27 mars 2017

Le gouvernement de la région autonome du Tibet et l'Académie des sciences de Chine ont lancé une enquête de grande ampleur des changements relatifs aux ressources naturelles, à l'écologie et à l'environnement sur le plateau Qinghai-Tibet.

Aménagement des dunes et reboisement sur les rives nord du Yarlung Zangbo

par Elisabeth Martens, le 20 juillet 2015

Les rives du fleuve Yarlung Zangbo (le Brahmapoutre lorsqu'il arrive en Inde) sont l’une des causes principales des vents de sable qui occasionent d'importants dégâts au Tibet.

Les éoliennes tibétaines sont très silencieuses!

par André Lacroix, le 10 juin 2014

La presse occidentale n’a pas daigné jusqu’à présent faire écho à trois dépêches qui auraient dû faire du bruit, diffusées les 10 et 11 décembre 2013 par l’agence chinoise Xinhua. L’amélioration constante du niveau de vie des Tibétains ne mériterait-elle pas une couverture médiatique décente ?

Deux nouveaux projets d' énergie alternative inaugurés au Tibet

par André Lacroix, le 17 décembre 2013

La presse occidentale n’a pas daigné jusqu’à présent faire écho à deux dépêches qui auraient dû faire du bruit, diffusées les 10 et 11 décembre 2013 par l’agence chinoise Xinhua : deux nouveaux projets d' énergie alternative inaugurés au Tibet. Un silence assourdissant, qui interpelle.

Des problèmes écologiques qualifiés de « mineurs »

par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 mars 2011

Outre le problème écologique principal menaçant le Tibet (la désertification du Haut-Plateau), beaucoup de problèmes dits « mineurs » devront aussi trouver des solutions.

Les spectateurs du désert

par Jean-Paul Desimpelaere, le 30 janvier 2011

La Chine compte plus de 6 millions de postes d’observation du désert. Ceux-ci servent accessoirement à prendre des photos des dunes de sable, mais ils sont surtout destinés à observer comment se comporte le désert. La préoccupation première est de mesurer les avancées et les reculs du désert. En l’espace de 5 ans (2005-2009), ces postes ont récoltés 250 millions de données qui ont été inventoriées de façon dynamique. Elles montrent que les déserts ont très légèrement reculés tout au long de cette période d'observation. Cependant, le recul est très léger, de 0,5%. Dans les cinq années précédentes (2000-2004), le recul était d’environ 1%, ce qui est peu, mais on est soulagé d'apprendre qu'il n'y ait pas d'extension.

Il est grand temps de profiter du soleil au Tibet !

par Jean-Paul Desimpelaere, le 2 mai 2010

Lhassa compte en moyenne 285 jours de beau temps par an. C’est beaucoup, et c’est une belle source d’énergie. Jusqu’à il y a peu, le Tibet fonctionnait principalement grâce à des apports hydro-électriques. Une approche ’durable’ mais qui, vu le développement de la R.A.T., commençait à montrer ses limites en termes de capacité.

Lutte contre le changement climatique sur le Haut-Plateau

par Jean-Paul Desimpelaere, le 1 mars 2010

Ces cinquante dernières années, la température moyenne au Tibet a connu une augmentation de 0,3°C par décennie, ce qui fait aujourd’hui 1,6°C de plus qu’en 1959 (1). Les quatre hivers les plus chauds de ces 35 dernières années au Tibet se comptent tous à partir de l’an 2000. L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) prévoient une augmentation de 1,6°C d’ici 2039, puis encore de 2,4°C supplémentaires d’ici la fin du siècle... dans le meilleur des cas, c'est-à-dire en comptant sur une diminution drastique des émissions de CO2, à l’échelle mondiale. Sans cela, ce sera deux fois plus, soit une augmentation de  8°C.