Réflexions sur l’article de Martine Bulard « Au Tibet, une visite très guidée »
Par André Lacroix, le 10 décembre 2019
Sur une pleine page dans Le Monde diplomatique de décembre 2019, la Rédactrice en chef adjointe, Martine Bulard, nous livre ses impressions sur un voyage qu’elle a effectué à l’automne 2019 en RAT (Région autonome du Tibet) avec un petit groupe de journalistes, Son reportage témoigne d’un souci évident d’éviter les simplismes à la mode. Elle fait notamment un sort à l’accusation maintes fois répétées par le dalaï-lama d’un soi-disant « génocide culturel » qu’auraient subi les Tibétains. Les constatations que Mme Bulard a pu faire sur place ainsi que les entretiens qu’elle a eus avec différents acteurs l’ont amenée à écrire, noir sur blanc : « On est loin de l’image largement répandue de la répression quotidienne. » Ses propos tranchent décidément sur ce qu’on lit généralement dans la grande presse. Elle affirme même, en caractères gras, que le Tibet offre « une scène culturelle dynamique ».
Pourtant, ici et là, j’ai trouvé, sous sa plume, quelques remarques qui mériteraient d’être à tout le moins nuancées.
« Une visite très guidée » [?]
C’est ainsi que Martine Bulard titre son article, mais … sans point d’interrogation. Et, en chapeau, elle ajoute que le parcours des journalistes s’est fait « sous escorte, forcément ».
Personnellement, j’ai effectué trois voyages sur le Haut Plateau sans aucune escorte. Une première fois, pendant les deux mois des grandes vacances de 1999, ma femme, ma fille (juste diplômée de l’INALCO) et moi, avons parcouru à trois sans aucun guide les territoires limitrophes de la RAT (Qinghai, Gansu, Sichuan et Yunnan) où vit une importante minorité tibétaine. À l’été 2009, ensuite, et en RAT cette fois, avec un autre couple, nous avons pu circuler très librement à quatre dans les Préfectures de Lhassa et de Shigatse et rencontrer qui nous désirions rencontrer : il nous est arrivé plusieurs fois en rue de discuter très librement avec des passants. En décembre 2012, enfin, à deux, nous avons revu à Lhassa notre ami tibétain Tashi Tsering : ma femme et moi, nous avons bavardé longuement avec lui ; il a organisé pour nous une visite de l’école technique d’Emagang fondée par lui dix ans plus tôt (cette excursion n’était nullement prévue par notre agence de voyage chinoise située à Kunming). Notre jeune guide tibétain, maîtrisant parfaitement l’anglais, n’a jamais hésité à faire un détour à notre demande. Il ne s’est jamais non plus privé de nous parler librement de son quotidien, de sa famille et de son métier lui procurant une aisance certaine.
Martine Bulard décrit les journalistes de son petit groupe comme « contraints de ne voir que ce que l’on veut bien leur montrer. » Telle n’a pas été mon expérience, ni celle de mes proches (1).
Inimaginable il y a dix ans ?
Au terme de sa visite au monastère de Yangbajing, dont les quarante-cinq membres « bénéficient désormais d’une pension de retraite et de l’assurance-maladie » et qui consacrent 10 % de leur temps à l’ « éducation législative et patriotique », Martine Bulard note avec justesse : « Ainsi, Pékin semble être passé du ‘tout répressif’ (…) à une permissivité sous conditions. » Elle confirme ainsi ce que nous avons déjà maintes fois affirmé : le combat de Pékin n’est plus, comme au temps de la Révolution culturelle, dirigé contre la religion, mais contre l’instrumentalisation de la religion à des fins séparatistes (2).
Martine Bulard témoigne aussi avec sympathie d’ « une rencontre avec une famille du village de Kesong (…) à une centaine de kilomètres au sud-est de Lhassa. (…) Lui est communiste ; il nous retrace la vie de sa famille libérée ‘du joug du régime féodal des dalaï-lamas’ grâce au PCC. (…) Son épouse est bouddhiste ; elle va parfois au temple avec ses parents, mais, le plus souvent, elle se recueille dans une des pièces de la maison, richement transformée en lieu de culte. » À propos de « ce mariage du communiste convaincu et de la bouddhiste revendiquée », Martine Bulard note que c’était « inimaginable il y a dix ans. »
Est-ce si sûr ? Voilà un peu plus de dix ans précisément, en août 2009, quand Tashi Tsering (1929-2014) – dont j’ai traduit les mémoires (3) − nous a invités, mes compagnons et moi, dans le petit appartement qu’il occupait tout près du Jokhang, la première chose qui nous a frappés, c’est que, dans un coin de la pièce il y avait son ordinateur où il rédigeait la dernière édition de son dictionnaire trilingue anglais-tibétain-chinois et, dans l’angle opposé, les thangkas et les lampes à beurre pour les dévotions de sa chère épouse Sangyela, une bouddhiste convaincue (n’ayant pas eu la chance d’aller l’école).
Il y a dix ans déjà, dans leur ménage, Tashi Tsering et Sangyela démontraient que l’engagement politique et la pratique religieuse n’étaient pas incompatibles.
Tashi Tsering avait épousé assez tard Sangyela, une amie d’enfance alors qu’il était encore en résidence surveillée à la fin de la Révolution culturelle. Une fois réhabilité après l’accession au pouvoir de Deng Xiaoping – sans aucun ressentiment après les mauvais traitements subis tant sous l’Ancien Régime féodal que sous le régime communiste – il a consacré le dernier tiers de sa vie à fonder des dizaines d’écoles sur le Haut Plateau, avec l’appui des autorités locales. De ce fait, il jouissait d’un grand respect non seulement auprès de ses compatriotes tibétains dont il a toujours défendu la culture, mais aussi auprès des autorités politiques, tant tibétaines que Han, reconnaissant en lui un citoyen loyal de la République populaire de Chine.
Nul doute qu’il aurait été ravi d’entendre un moine de Yangbajing déclarer : « Nous sommes des moines, mais aussi des citoyens (…) ».
Rien qu’ « un enchevêtrement de chantiers » ?
Comme tout visiteur du Tibet, Martine Bulard a été frappée par le spectaculaire développement économique de la région, qui saute aux yeux de tous, surtout de ceux qui s’y étaient déjà rendus il y a vingt ou trente ans. « Pour l’heure, écrit-elle, les deux cents kilomètres que nous avons parcourus [entre Lhassa et le Lac Namtso] ne sont qu’enchevêtrement de chantiers pour la construction de routes, d’autoroutes et de chemins de fer, carrières à flanc de montagne et myriades de camions. » Pour les autorités, il s’agit effectivement d’ « impulser la croissance en jouant sur deux leviers portant difficilement compatibles, le tourisme et l’exploitation minière ».
Sans conteste, au Tibet comme partout ailleurs, il n’est pas toujours facile de concilier économie et écologie ; il n’y a pas qu’au Tibet que des lignes à haute tension défigurent le paysage. Mais, grâce à elles, comme le dit si bien Martine Bulard, « des bergers autrefois privés d’électricité peuvent avoir une télévision ou un téléphone portable. »
On aurait aimé toutefois qu’elle approfondisse un peu la tension entre le développement économique et la préservation de la nature et qu’elle s’attache à montrer comment le pouvoir au Tibet s’engage à concilier ces impératifs, en faisant de l’écologie une de ses priorités. Cet engagement ne se réduit pas, comme l’insinue Mme Bulard, à une « prétention affichée de défense de l’environnement ». C’est aussi une politique effectivement mise en œuvre.
Deux amis qui sont récemment rentrés d’un très long périple dans l’ouest de la RAT jusqu’au mont Kailash (aller le long du Yarlung Tsangpo et retour par la route plus au nord, de Ngari à Nagchu) m’ont fait part de leur étonnement de constater que les nouvelles routes étaient souvent construites sur d’immenses viaducs surplombant les terres, pour ne pas perturber le cours des rivières et les migrations des animaux sauvages… Martine Bulard ne dit rien de la création de parcs nationaux couvrant des dizaines de milliers de km2, ni – ne les auraient-elles pas aperçues ? − des immenses fermes éoliennes et photovoltaïques qui font du Tibet le champion en ces matières, ni des innombrables serres, qu’on trouve autour des moindres centres urbains, permettant enfin l’alimentation équilibrée de populations n’ayant connu jusqu’il y a peu que de l’orge, des pommes de terre et de la viande, ni des plantations de graminées en très haute altitude pour nourrir yaks, brebis et chèvres, ni du reboisement massif… qui me rappelle cette anecdote : en descendant en voiture, vers l’est, le 19 décembre 2012, le cours du Yarlung Tsampo (qui déjà, à partir de Tsetang, s’appelle Brahmapoutre), ma femme était assez fâchée de ne pas pouvoir photographier le fleuve à travers la vitre. C’est qu’elle avait la vue masquée par l’abondance des jeunes arbres de trois à quatre mètres…
« La région n’a d’autonome que le nom » ?
Il s’agit là d’une affirmation qui ne cadre pas avec le souci de la nuance dont entend faire preuve Martine Bulard.
La Région autonome du Tibet serait-elle moins autonome que la Communauté autonome d’Andalousie ou la Région autonome de Sardaigne ? Si l’on excepte, bien entendu, la politique étrangère et la sécurité qui restent du ressort de l’État central (comme dans tous les pays du monde), la RAT jouit d’une réelle autonomie, en vertu de laquelle la législation nationale peut être adaptée par le gouvernement régional, en accord avec le gouvernement central. Cette autonomie a trait aux affaires économiques, sociales, culturelles, environnementales.
Pour éclairer ce propos, je me contenterai de citer ici quelques exemples fournis par Jean-Paul Desimpelaere, ce grand connaisseur belge du Tibet – décédé, hélas, en avril 2013 – dans le livre qu’il a coécrit avec sa femme Élisabeth Martens, sous le titre Tibet : au-delà de l’illusion (Aden, 2009) :
« La semaine est de 35 heures au Tibet, alors qu’elle est de 40 heures dans le reste de la Chine (…) Les taux d’emprunt pour démarrer une nouvelle entreprise sont plus bas au Tibet qu’ailleurs en Chine, ceci afin de stimuler les Tibétains à démarrer leurs propres entreprises. La coupe du bois est strictement réglementée et son exportation est sévèrement contrôlée sur toute la RAT. Une loi tibétaine (très récente) interdit de construire de nouveaux bâtiments (logements, écoles, magasins, édifices publics, etc.) qui ne présentent pas le style tibétain. La politique de natalité ne doit pas répondre à l’exigence de l’enfant unique au Tibet (ni pour les autres minorités ethniques d’ailleurs) ; les familles tibétaines comptent en moyenne quatre enfants. L’âge minimum légal du mariage au Tibet est de deux ans inférieur qu’ailleurs en Chine. La polyandrie, traditionnelle au Tibet, et la polygamie sont autorisées, alors que ce n’est pas le cas ailleurs en Chine (exception faite pour certaines [ethnies] dont c’est la coutume). En fait, les exemples d’adaptation de la législation chinoise aux réalités tibétaines sont très nombreux. Ils touchent au quotidien des Tibétains (…) » (p. 137).
Ces pages écrites il y a dix ans ne seraient-elles plus vraies aujourd’hui ?
Martine Bulard écrit aussi que « la grande majorité des hauts fonctionnaires sont des Hans (l’ethnie majoritaire de Chine). » Ici encore la nuance s’impose, si j’en crois le Professeur Barry Sautman de l’Université des sciences et technologies de Hong Kong. Selon lui, « les Tibétains sont nombreux à tous les niveaux de la hiérarchie politique de la RAT, exception faite du poste de Secrétaire régional du Parti » (4). Jean-Paul Desimpelaere est plus affirmatif encore : selon lui, les Han sont minoritaires dans les instances politiques de la RAT (5).
Selon Françoise Robin de l’INALCO, « Les Tibétains craignent la marginalisation de leur langue »
Parmi les premières impressions ressenties « en cette fin de septembre », Martine Bulard observe que « si les pancartes et toutes les enseignes publiques sont systématiquement en deux langues, mandarin et tibétain, le premier apparaît toujours en plus gros que le second. » C’est vrai, mais ce qui est vrai aussi, c’est qu’il y a beaucoup moins de signes en mandarin qu’en tibétain, vu que la langue chinoise est faite de pictogrammes tandis que le tibétain est alphabétique. Il est donc fatal que, pour ajuster graphiquement les enseignes, le mandarin apparaisse en plus grands caractères. Les Tibétains malicieux ont une autre explication : si les caractères chinois sont si gros, c’est parce que les Han ont de mauvais yeux ! Beaucoup de petit(e)s Han, en effet, portent des lunettes, ce qui n’est pas le cas des petit(e)s Tibétain(e)s…
Plus sérieusement, les craintes que Mme Robin attribue aux Tibétains me semblent assez mal fondées. Je dirais même plus : la sollicitude de certain(e)s universitaires francophones envers la langue tibétaine soi-disant menacée paraît un peu suspecte, quand on se souvient, par exemple, du sort réservé par la République française au breton, longtemps considéré comme « la langue des oies et des cochons » (6) ou du mépris que la société dominante belge a réservé pendant plus d’un siècle à la langue flamande.
Pourquoi cette focalisation sur les menaces qui planeraient sur la langue et la culture tibétaines ? Est-on obligé d’admettre comme argent comptant que « les Tibétains craignent la marginalisation de leur langue et la folklorisation (7) de leur culture » ? Pourquoi l’INALCO, au contraire des instituts anglo-saxons, a-t-il à ce point tendance à épouser les thèses des exilés tibétains et à considérer comme nulles et non avenues les analyses qui ne viennent pas du sérail (8) ?
Selon l’Américano-canadien Barry Sautman, aucune étude récente sur les langues en danger n’estime que le tibétain soit menacé. Et il ajoute que le maintien de la langue tibétaine contraste même avec la dégénérescence des langues périphériques des États occidentaux connus pour leur politique libérale (9). Sentiment largement partagé notamment par le sinologue allemand Ingo Nentwig (10) et … le Tibétain Tsering Wangdu Shakya, professeur à l’Institute of Asian Research de l’Université de Colombie britannique de Vancouver (11).
Contrairement à bien des langues régionales dans nos pays, le tibétain est une langue officiellement reconnue et obligatoirement enseignée dans toutes les écoles primaires ; il est aussi largement pratiqué dans l’enseignement secondaire et aussi à l’Université du Tibet qui a été créée à Lhassa en 1985.
Bien sûr, comme tous les locuteurs de langues minoritaires dans le monde, les Tibétains devront toujours rester attentifs, à l’instar de Tashi Tsering qui, en janvier 2007, a protesté vigoureusement auprès des députés de la RAT contre la trop faible place accordée à la langue tibétaine dans l’enseignement supérieur et dans l’administration.
Moyennant cette vigilance, les défenseurs de la langue tibétaine ont toutes les raisons de rester optimistes, d’autant plus qu’ils peuvent désormais compter sur un coup de pouce venu d’en-haut. Lors d'une conférence de travail concernant les ethnies en septembre 2014, le président chinois Xi Jinping a souligné, que dans les régions ethniques, les fonctionnaires des ethnies minoritaires devaient apprendre le mandarin, et les fonctionnaires de l'ethnie Han devaient apprendre les langues minoritaires. La maîtrise des langues devait être exigée pour tous les fonctionnaires. "Une personne ne peut pas bien servir la population locale si elle ne peut pas parler la langue de la région", a indiqué Xi Jinping (Xinhuanet, 12/01/2015).
Alors que d’après l’Unesco, on assiste dans le monde à l’extinction d’une langue tous les quinze jours, le tibétain apparaît autrement solide, bien qu’il ne soit parlé que par 0,4 % de la population totale de la Chine.
On compte au Tibet une dizaine de journaux en tibétain et autant de périodiques. Il y a trois chaînes de télévision émettant en tibétain. C’est une langue bien vivante, capable de créer des néologismes pour traduire des réalités nouvelles comme « réalité virtuelle », « monnaie digitale », « live streaming », etc.
Alors que sous l’Ancien Régime, le morcellement linguistique était tel que d’une vallée à l’autre on ne se comprenait pas, le tibétain est aujourd’hui uniformisé. Par rapport aux 81 langues minoritaires recensées en Chine, le tibétain a aussi l’immense avantage, comme seulement un tiers d’entre elles, d’être une langue écrite, ce qui augmente considérablement ses chances de survie et de développement.
Brève conclusion
En référence à ses « gentils organisateurs », Martine Bulard n’aurait pas pu trouver de meilleur titre à son article : « une visite très guidée ». Le lecteur critique aura toutefois perçu que, parmi d’autres guides de sa pensée, certain(e)s n’étaient sans doute pas toujours fiables.
Notes :
(1) Ni celle de Maxime Vivas qui, huit ans avant Martine Bulard, a aussi participé avec d’autres journalistes à une visite au Tibet, et qui en a tiré un petit livre remarquable, intitulé Pas si zen. La face cachée du Dalaï-lama, Max Milo, 2012. À lire et à relire.
(2) Lire http://tibetdoc.org/index.php/religion/bouddhisme-tibetain-au-tibet/344-qu-en-est-il-de-la-liberte-de-religion-au-tibet. Voir aussi les pp. 26-27 de Dharamsalades. Les Masques tombent, éd. Amalthée, 2019.
(3) Mon combat pour un Tibet moderne. Récit de vie de Tashi Tsering, éd. Golias, 2010.
(4) Barry Sautman, "Cultural genocide" and Tibet in Texas International Law Journal, April 1, 2003 : « Tibetans are numerous at all rungs of the Tibet Autonomous Region (TAR) political hierarchy, except as Regional Party Secretary. »
(5) « La majorité des élus est membre du parti communiste, mais il ne s'agit pas d'une condition. De ces 34.000 élus, 94% sont Tibétains, Hui, Lhoba ou Memba, donc il y a peu de Chinois Han. Qui peut encore déclarer que le Tibet est dirigé par les Han ? Évidemment, cela se passe en concertation avec l’Etat central chinois. Les lois locales n'entrent en vigueur qu'après l'accord du gouvernement national. » Ex : http://tibetdoc.org/index.php/politique/region-autonome-du-tibet/234-elections-au-tibet
(6) Voir Pierre-Jakez Hélias, Le Cheval d'orgueil.
(7) Pour le tibétologue états-unien Eliott Sperling (qu’on ne peut pas suspecter de complaisance envers la Chine), le reproche de « folklorisation » ne tient pas la route. Voir (Exile and Dissent: The Historical and Cultural Context, in Tibet Since 1950, New York, 2000).
Lire aussi http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/386-les-presupposes-antichinois-d-un-colloque-universitaire
(8) Sur les étranges partis pris de l’INALCO, lire notamment ces analyses décapantes du chercheur luxembourgeois Albert Ettinger : *http://tibetdoc.org/index.php/politique/geopolitique/279-une-reaction-a-l-ouvrage-cliches-tibetains-idees-recues-sur-le-toit-du-monde-de-francoise-robin-de-l-inalco
*http://tibetdoc.org/index.php/politique/geopolitique/262-commentaire-du-livre-le-tibet-est-il-chinois-ouvrage-collectif-publie-sous-la-direction-d-anne-marie-blondeau-et-katia-buffetrille-1
*http://tibetdoc.org/index.php/histoire/20eme-siecle/457-retour-sur-la-question-des-relations-tibet-allemagne-nazie-1ere-partie-des-tibetologues-negationnistes (+ 4 autres parties)
(9) Barry Sautman, ibid : « (…) none of the many recent studies of endangered languages deems Tibetan to be imperiled, and language maintenance among Tibetans contrasts with language loss even in the remote areas of Western states renowned for liberal policies ».
(10) Voir http://french.people.com.cn/Horizon/6399343.html
(11) Voir http://tibetdoc.org/index.php/culture/langue-litterature/9-2le-renouveau-de-la-litterature-tibetaine