Recueil de propos de Xi Jinping au 16e sommet des BRICS
par la rédaction de Xinhua, le 25 octobre 2024
Le président chinois Xi Jinping a participé au 16e sommet des BRICS de mardi à jeudi à Kazan, où il a eu des échanges approfondis avec les dirigeants mondiaux sur la coopération des BRICS, les relations bilatérales et la situation internationale actuelle. Voici quelques-unes de ses remarques et déclarations à cette occasion.
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Conférence de presse suite au 16ème congrès des BRICS
par le Ministère des Affaires étrangères de Chine, le 24 octobre 2024
Le 16ème congrès des BRICS s'est tenu le 23 octobre 2024 à Kazan en Russie. Au Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, se sont ajoutés l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis. Ce groupe est souvent considéré comme un contrepoids au monde occidental. Les pays des Brics représentent 45% de la population mondiale. Ensemble, les économies des membres valent plus de 28,5 milliards de dollars. Cela représente environ 28 % de l'économie mondiale. Suite au congrès, Lin Jian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois a tenu une conférence de presse dont voici une extrait.
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Sommet des Brics : promouvoir un monde multipolaire
par Cléa Broadhurst pour RFI, le 23 octobre 2024
Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi lors du sommet des Brics que le monde faisait encore face à «de profonds défis» et appelé les économies émergentes à être une «force stabilisatrice pour la paix». Il s'exprimait au dernier jour du sommet organisé à Kazan, en Russie, un grand rendez-vous diplomatique que Moscou souhaite présenter comme un front uni contre la domination occidentale dans la gestion des affaires mondiales.
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Les tensions montent avec le déploiement par l’Inde de 10.000 soldats de plus à la frontière contestée avec la Chine
par Rohanta De Silva, le 1 avril 2024
Alors que le conflit frontalier entre l'Inde et la Chine entre dans sa cinquième année, New Delhi a effectué un déploiement «avancé» de 10.000 soldats supplémentaires le long de sa frontière contestée avec la Chine dans l'Uttarakhand et l'Himachal Pradesh, des États indiens qui jouxtent le Tibet occidental.
Pour en finir avec les calomnies contre la Chine
par André Lacroix, le 12 mars 2024
La Chine, un ennemi fabriqué par la propagande ? tel est le titre du nouvel ouvrage d’Albert Ettinger (éd. La Route de la Soie), aux dimensions assez impressionnantes : 394 pages, 830 notes de bas de page, 26 illustrations, 700 grammes. Avec toute la rigueur scientifique qu’on lui connaît, l’érudit luxembourgeois, après une patiente recherche de pièces, reconstitue un vaste puzzle en quatre tableaux (Xinjiang, Tibet, Hong Kong, Taïwan). En alternant les pièces « Vrai » et « Faux », cet impressionnant quadriptyque jette une lumière crue sur toute une série de réalités que l’idéologie dominante préférerait cacher aux yeux du grand public.
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Voyage au pays des Zhuang, la plus grande minorité ethnique de Chine
par Albert Ettinger, le 27 décembre 2023
En Occident, tout le monde a entendu parler des Tibétains et des Ouïghours. Pour des raisons de géopolitique, la propagande antichinoise s’est focalisée sur ces deux minorités ethniques chinoises. Pourtant, avec leurs plus ou moins respectivement sept et douze millions, elles ne constituent nullement les « minorités nationales » les plus nombreuses de ce pays multiethnique qui en reconnaît officiellement 55.
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Les études chinoises en Occident sont en train de mourir
par ZHENG Yongnian, le 23 décembre 2021
Nous reproduisons ici la traduction française par SHAO Liang d’un article écrit par le Professeur ZHENG Yongnian1 (original en chinois).
SHAO Liang est d’origine chinoise et travaille comme chercheur au CNRS. Depuis environ trente ans, il voyage régulièrement entre la France et la Chine, participe à − et organise − des collaborations universitaires avec la Chine, en science physique et en sciences humaines.
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Ciao, Chao ! La Chine en 100 notions…
par André Lacroix, le 15 novembre 2021
Comme le remarque ironiquement le Chinois Ruolin Zheng qui a vécu une vingtaine d’années en France, les Occidentaux, dont la plupart n’ont jamais mis les pieds en Chine, s’imaginent mieux connaître la Chine que lui et les autres Chinois. Aussi me suis-je plongé résolument dans le petit livre de la Chinoise Chao Ye, intitulé sobrement La Chine en 100 notions, éd. La Route de la Soie, septembre 2021. Chao Ye a commencé ses études de français à l’Université de Shanghai.
Le match du siècle ? Réflexions sur le livre de Kishore Mahbubani, « Le jour où la Chine va gagner »
par André Lacroix, le 30 octobre 2021
S’il est une personnalité pouvant donner de la Chine une image au-dessus de la mêlée USA-RPC, c’est bien Kishore Mahbubani, un Singapourien d’origine indienne ayant vécu dix ans à New York en tant qu’ambassadeur aux Nations unies. Ce livre (1) n’est destiné à plaire ni à Xi Jinping ni à Joe Biden. C’est un constat richement documenté (avec une bibliographie de 17 pages en petits caractères), agrémenté d’anecdotes personnelles glanées au gré de rencontres avec les « grands de ce monde » de tous les continents.
« La Chine sans œillères » : recension
par André Lacroix, le 12 août 2021
Maxime Vivas et Jean-Pierre Page ont réussi ce tour de force de réunir dix-sept intellectuel(le)s majoritairement chinois et français, mais aussi du Luxembourg, d’Australie, du Sri-Lanka, du Canada et de Cuba, pour nous offrir, à l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois, une vision de la Chine réelle, loin des préjugés antichinois (1) sans pour autant verser dans une admiration béate (2). Le titre est clair : La Chine sans œillères. Le sous-titre également : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… Il suffit de lire le sommaire pour comprendre que nous sommes en présence d’une petite encyclopédie à entrées multiples. Les articles sont de longueur variable : de 4 à 20 pages. Mais ce qui ne varie pas, c’est leur valeur et leur intérêt.
« Droits de l’homme » : un avis chinois
par Liu Xin et Dai Haolong, le 24 juillet 2021
Intro de la rédaction de tibetdoc.org :
Les pays anglo-saxons qui prétendent s’opposer au PCC pour défendre les libertés du peuple chinois font preuve d’une hypocrisie sans fond… Ont-ils demandé aux Chinois leur avis sur le Tibet, le Xinjiang, Hong-Kong ou Taïwan ? Ils s’en gardent bien ! Questionnés sur leur propre gouvernement, les Chinois l’approuvent à 95%, selon les derniers sondages réalisés par IPSOS. L’IPSOS n'est pourtant pas un institut chinois.
Ci-dessous un article co-rédigé par deux Chinois qui démontre de manière irréfutable le double langage, l'hypocrisie, les mensonges et l'arrogance toute colonialiste de ceux qui ont la prétention de parler des "droits de l'homme", de "tolérance" et de "liberté" dans le déni permanent de leur propre histoire... telle est la complaisance des nouveaux "chiens de garde" dont parlait déjà Paul Nizan !
China bashing universitaire
par André Lacroix, le 22 janvier 2021
Invitée du samedi 16 janvier par Jonas Legge, Rédacteur en chef de LaLibre.be, Vanessa Frangville se livre à un réquisitoire fleuri contre la Chine sous le titre « La Chine cherche à s'implanter en Europe pour y imposer ses normes ». Ce n’est pas la première fois (1) que cette jeune universitaire, spécialiste du … cinéma tibétain, se laisse aller, sous les feux de la rampe, à des propos dont le sérieux n’est pas la caractéristique principale. Nous nous contenterons de reproduire son interview en caractères droits en y ajoutant nos commentaires en italiques.
« Les Chinois sont notre malheur ! » (1)
par Albert Ettinger, le 24 avril 2020
Face aux critiques concernant leur gestion de la crise du Covid-19, les dirigeants occidentaux, Trump en tête, ont trouvé le bouc émissaire idéal. Ils n’ont pas tardé à lâcher leurs chiens de garde idéologiques, médiatiques et « scientifiques » pour conspuer la Chine, l’accusant d’être responsable du malheur qui frappe leurs sociétés gangrenées par des décennies de réformes néolibérales et mises en danger par leurs dirigeants incompétents et irresponsables. C’est dans ce contexte que des « parlementaires, universitaires, avocats et responsables politiques » (2) viennent d’affirmer dans une lettre ouverte que le Parti communiste Chinois « met en danger les citoyens chinois et le monde ».(3) Qui sont ces gens ? Peut-on se fier à leur jugement et à leurs paroles ?
La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 4e partie : mensonges et faux témoignages
par Albert Ettinger, le 3 avril 2020
Faut-il croire sur parole les allégations des ONG « humanitaires » basées à Washington et les histoires que les services de renseignements US, certains « chercheurs indépendants » et les médias occidentaux nous racontent au sujet de « crimes contre l’humanité » au Xinjiang chinois ? Rien n’est moins sûr. À regarder la récente campagne de près, on reconnait le même schéma et les mêmes procédés qui ont été maintes fois utilisés contre les pays pris dans le collimateur de l’empire US. Ces procédés incluent les faux témoignages, les mensonges, les distorsions, les affabulations, la désinformation, ainsi que la victimisation et le déguisement des pires malfaiteurs en « combattants pour la liberté ». C’est pourquoi ceux qui connaissent un peu l’histoire et les méthodes de la propagande américaine se méfient de tout ce qui provient de ces sources, et ils ont bien raison de le faire.
La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 3e partie : les ONG sous influence
par Albert Ettinger, le 27 mars 2020
Elles constituent un important outil du soft power américain : la myriade d’organisations « humanitaires » ou « droits-de-l’hommistes » (1) téléguidées et manœuvrées par Washington. Des organisations paraétatiques dirigées et financées directement par le gouvernement US font fonction de « navires-mères » autour desquels opère une armada internationale d’ « ONG » plus spécialisées.
La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 2e partie : Ces réseaux atlantistes qui ont infiltré l’Europe
par Albert Ettinger, le 27 février 2020
Comment expliquer que, en dépit du caractère scélérat de la politique de l’Empire (guerres d’agression, crimes de guerre, exécutions et emprisonnements extra-judiciaires, sanctions, chantage), la plupart des politiciens de « l’ancienne Europe » restent les vassaux fidèles de l’hégémon US ? Pourquoi les grands médias européens reprennent-ils la propagande souvent mensongère du gouvernement et des médias américains ? Pourquoi mettent-ils l’Europe en garde contre un prétendu danger de dépendance vis-à-vis de la Chine (ou de la Russie) et contre un « lobby chinois », alors que l’Europe est en réalité et depuis longtemps dépendante des États-Unis et qu’un lobby extrêmement influent y défend les intérêts de la superpuissance américaine.
Washington, atteint de la folie des grandeurs, menace la Chine au sujet du Tibet
par Albert Ettinger, le 31 janvier 2020
Décidément, on aura tout vu (ou presque) ! Voilà qu’à Washington la Chambre des représentants vote en faveur de sanctions contre des responsables chinois s'ils venaient à se mêler de la désignation du prochain dalaï-lama. Les élus délaissent pour un temps leur interminable tragicomédie ubuesque autour du fantasme des complicités russes ou ukrainiennes de l’actuel « Mr President » pour, ensemble, menacer la Chine au cas où celle-ci oserait influencer (et reconnaître !) le choix d’un dignitaire religieux … chinois.
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La Chine est-elle capitaliste?
par Marc Vindepitte, le 30 janvier 2020
Si l’on veut en croire ce qui s’écrit à droite comme à gauche, pour la Chine, la messe est dite ! Le pays aurait capitulé et serait devenu capitaliste, quoi que le régime chinois lui-même puisse prétendre. C’est précisément cette opinion quasi unanime, que les économistes Rémy Herrera et Zhiming Long combattent avec verve dans leur livre ‘La Chine est-elle capitaliste?’.
"La Chine est-elle capitaliste?", Rémy Herrera & Zhiming Long, Éditions Critiques, 2019, 199 p.
La Chine dans le collimateur du « soft power » américain: 1ère partie : Les « bons » et les mauvais espions
par Albert Ettinger, le 26 janvier 2020
Notre époque est caractérisée par l’importance croissante des pays d’Asie dans l’économie mondiale et tout particulièrement par le retour spectaculaire de la Chine, devenue première puissance économique mondiale (1), sur la scène internationale. Cette évolution ne plait pas à tout le monde, d’autant plus qu’elle s’accompagne d’un déclin marqué des principales puissances occidentales. Celles-ci, États-Unis en tête, réagissent avec des mesures qui visent à freiner coûte que coûte l’essor chinois, en essayant d’affaiblir l’économie du pays, de ternir sa réputation, de l’isoler, de le déstabiliser ou, mieux encore, de le dépecer (2). Ces mesures touchent tous les domaines : politique, économique, militaire, idéologique et culturel.
Confucius ou dalaï-lama ? L’ULB a choisi.
Par André Lacroix, le 27 décembre 2019
L’ULB (Université Libre de Bruxelles) a cessé sa collaboration avec l’Institut Confucius. Selon les autorités universitaires, « cette collaboration était considérée comme pauvre, voire handicapante. L’intérêt décroissant de professeurs pour des collaborations à travers l’Institut, le faible retour sur investissement en temps, ressources humaines et logistiques de la part de l’ULB, l’absence de transparence dans le choix des enseignants et des projets financés constituaient autant de sources d’interrogation » (1). En résumé, « Trop peu de retombées et d’activités académiques » (2).
Quand on creuse un peu, on s’aperçoit que les raisons avancées pour cette rupture sont plutôt des prétextes que de véritables motifs.
Liu Xiaobo : le scotome occidental, une tache aveugle dans le champ visuel de l’Occident
par André Lacroix, le 20 juin 2019
« Liu Xiaobo, l’homme qui a défié Pékin », tel est le titre d’un reportage et d’un livre que Pierre Haski a consacrés à celui qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2010 (1). Aucun téléspectateur, aucun lecteur, doué de sentiments humains, ne peut rester insensible à la destinée de Liu Xiaobo, cet intellectuel chinois que son opposition au régime a mené plusieurs fois en prison ; finalement libéré, il est mort d’un cancer en 2017. On peut aussi légitiment apprécier ses efforts pour que ne soit pas effacée de la mémoire chinoise la tragédie de Tian’anmen. On aurait aimé toutefois que le journaliste Pierre Haski mentionne à tout le moins, quitte à le contester, le point de vue du gouvernement chinois sur le célèbre dissident, devenu une icône du « monde libre ».
Un regard sur la Chine lucide et amical (recension du dernier livre de Claude Meyer)
par André Lacroix, le 28 janvier 2019
Voilà un livre tout à fait intéressant, qui jette sur la Chine un regard à la fois lucide et amical. Il se compose de trois parties (faisant au total huit chapitres) :
1ère partie : Les trois ambitions planétaires de la Chine à l’horizon 2030 (chapitres 1 à 3)
2ème partie : Le grand écart entre Lénine et Confucius (chapitres 4 et 5)
3ème partie : La Chine et l’Occident, confrontation culturelle et idéologique (chapitres 6 à 8)
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L’expérience chinoise dans une perspective planétaire
par John Cottenier 5 septembre 2018
L’analyste John Cottenier, de l’Institut des Études marxistes de Belgique, a participé au 2e Congrès mondial du marxisme qui s’est tenu à Pékin les 5 et 6 mai 2018 à Pékin. Voici le texte de sa communication (traduite de l’anglais par André Lacroix). Les illustrations sont dues à la rédaction.
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Un parlementaire européen répond à ma lettre ouverte : discussion
par André Lacroix, le 8 avril 2018
Début mars, je lançais une lettre ouverte critiquant une pitoyable résolution votée par le Parlement européen à propos des droits de l’homme en Chine (*). Si j’excepte un bref accusé de réception critique, un seul parlementaire européen a daigné réagir de façon argumentée, ce qui a donné lieu à un échange de courriels assez intéressant. N’ayant pas obtenu de sa part la permission de publier cette correspondance in extenso, je la reproduis ci-dessous en supprimant tout ce qui permettrait de l’identifier.
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L’Europe divisée face à la Chine ?
par André LACROIX, le 28 février 2018
Le site « France-Tibet » se fait un plaisir de reproduire régulièrement les articles de Libé empreints de préjugés antichinois ou simplement manifestant une peur de ce nouveau géant (1). Cette fois il s’agit de propos tenus par Mme Angela Merkel à l’occasion de la visite à Berlin de son homologue macédonien M. Zoran Zaev (2) sous le titre BERLIN / PEKIN : Merkel met en garde contre l’influence de la Chine dans les Balkans.
à propos de l'autobiographie de Tashi Tsering : censure et « soft power » en Chine
par André Lacroix, le 19 juillet 2015
Le lecteur trouvera ici :
-la traduction d’un article remarquable, en deux chapitres, intitulé : « Une recension de ‘The Struggle for Modern Tibet’ et une comparaison entre éditions ». Il concerne l’autobiographie de Tashi Tsering dont l’édition originale est en anglais, suivie par une édition chinoise. Cet article compare les deux éditions. Il a été rédigé par la chercheuse sino-américaine Xiaoxiao Huang et publié le 26 octobre 2009 par la Columbia University de New York.
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Réflexions à propos de l’ouvrage de Serge Kœnig, Alpiniste et diplomate, j’entends battre le cœur de la Chine (1)
par André Lacroix, le 28 janvier 2014
Alpiniste chevronné, l’Alsacien Serge Kœnig a participé à quatre expéditions sur l’Everest. Aujourd’hui vice-consul de France à Chengdu, la capitale du Sichuan, il est la cheville ouvrière d’une sorte de jumelage entre les Alpes françaises et les montagnes de l’Ouest de la Chine.
Mieux comprendre la Chine et ses questions épineuses :démocratie, liberté individuelle, droits de l’homme, corruption, enfant unique… et le Tibet !
par André Lacroix, le 10 mars 2013
Il y a quarante ans tout juste, Alain Peyrefitte publiait son célèbre essai Quand la Chine s’éveillera. Le moins qu’on puisse dire est que ce réveil a été spectaculaire. Après des siècles de domination européenne et puis états-unienne, on peut sans doute affirmer que le 21e siècle sera marqué par l’hégémonie chinoise. Un tel bouleversement ne peut manquer de réveiller chez nombre d’Occidentaux la hantise du péril jaune et, pour conjurer leur peur, ils s’empressent de transformer la Chine en repoussoir. Que cet immense pays, confronté à d’énormes problèmes, fasse l’objet de sévères critiques, cela peut se comprendre. Encore faut-il raison garder.
La Chine en ce début du 21e siècle
par André Lacroix, le 1 mars 2013
Il y a quarante ans tout juste, Alain Peyrefitte publiait son célèbre essai « Quand la Chine s’éveillera ». Le moins qu’on puisse dire est que ce réveil a été spectaculaire. Après des siècles de domination européenne et puis états-unienne, on peut sans doute affirmer que le 21e siècle sera marqué par l’hégémonie chinoise.
En réponse à l’article de Slavoj Zizek (1) à propos de la Chine
dimanche 8 juin 2008, par Elisabeth Martens
Si Mr Slavoj Zizek analyse avec un regard relativement serein les relations difficiles qui se sont tissées entre le Tibet et la Chine au fil des siècles et ce jusqu’au 20ème, par contre, dans la dernière partie de son article, il semble confondre – il est loin d’être le seul ! – « démocratie » et « marché libre ».A l’époque de la France glorieuse, « liberté, égalité, fraternité » ont résonné triomphalement, mais il fallut peu de temps pour que ce triomphalisme échoie aux seules bonnes fortunes capables d’investir en des entreprises défigurant l’égalité et la fraternité, et brandissant la flamme olympique. La liberté restante fut celle de la concurrence, poussant les populations vers un consumérisme effréné, semant entre elles l’inégalité et la compétition.
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