Pourquoi les langues minoritaires disparaissent-elles de certaines salles de classe au Xinjiang, mais pas au Tibet ?

interview de Barry Sautman, le 3 octobre 2024

Dans une interview au South China Morning Post Plus, l'expert en minorités ethniques Barry Sautman donne son point de vue sur l'éducation, le prochain dalaï-lama, le chauvinisme Han et le traitement des Ouïgours par Pékin. La traduction de l'anglais avec l'autorisation du professeur Sautman est tirée de Chinasquare.be

Calunnia del Arte

 

par André Lacroix, le 21 février 2022

Le 8 février 2022, Arte diffusait un « documentaire » de 105 minutes intitulé Le drame ouïghour (1). Ce n’était pas son coup d’essai (2). À plusieurs reprises déjà, j’ai eu, avec d’autres, l’occasion de dénoncer ses partis pris antichinois (3). Tout se passe comme si, dès qu’il est question de certains sujets comme la Chine, la prestigieuse chaîne francoallemande perdait tout sens critique. Arrêtons-nous un moment sur « le drame ouïghour » vu par Arte.

Tibétains dégoûtés, Tibétains déboutés:  le vent tourne, mais quid des Ouïghours ?

par André Lacroix, le 23 février 2021

La lecture du site France-Tibet, relais traditionnel des thèses « Free Tibet » auprès des lecteurs français, réserve parfois quelques surprises. Tandis qu’il redonnait à lire un « dossier spécial », daté du 15/09/2018, consacré aux Tibétains exilés dont certains rentrent au pays (1), le même site publiait le 22/01/2021 un article déplorant l’abandon des poursuites envers la Chine pour « génocide au Tibet » (2) Ces deux publications n’ont certainement pas fait danser de joie les adeptes de Sa Sainteté.

Mais alors que l’étoile du dalaï-lama est en train de pâlir et que le sort des Tibétains ne fait plus pleurer dans les chaumières, voilà que les projecteurs se braquent sur les Ouïghours présentés à l’opinion publique occidentale comme les nouveaux bébés-phoques à sauver du carnage !

 Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Troisième partie)

par Albert Ettinger, le 20 février 2021

Les amis d’un peuple sont ceux qui soutiennent ses efforts pour améliorer ses conditions de vie et son combat pour assurer un avenir en paix et en sécurité à ses enfants.

Les ennemis d’un peuple, en revanche, sont ceux qui attisent les conflits en son sein pour semer la discorde, la haine, le terrorisme et la guerre civile qui est la pire de toutes les guerres.

Tibet, Turkestan, Mongolie, une « Alliance Haute Asie » sponsorisée par les États-Unis 

par Élisabeth Martens, le 15 février 2021

Avec la crise financière de 2008 qui a secoué nos démocraties ultra-libérales, il devint évident que d'autres crises allaient se succéder (comme elles le faisaient déjà depuis les années 1970, mais on a voulu croire au miracle d'une « sortie de crise »). Elles se chevaucheraient tant et si bien qu'elles deviendraient désormais une crise globale du système néo-libéral qui affecterait l’entièreté du « monde  libre » et de ses « annexes » (les PFR1 de l'Afrique et de l'Amérique latine). En 2008, le démocrate américain John Murtha, président de la commission du Congrès pour la défense, a rappelé que la Chine exigeait toute l'attention des USA : « Nous devons être en mesure d’arrêter la Chine, la Russie, ou tout autre pays, qui devient une menace pour nous. »2 Depuis lors, l'attitude des États-Unis vis-à-vis de la Chine n'a fait que s'exacerber. Alors que leur cheval de bataille fut le Tibet pendant 60 ans, pourquoi se sont-ils soudainement tournés vers les Ouïghours du Xinjiang ?

Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Deuxième partie)

par Albert Ettinger, le 12 février 2021

Les amis d’un peuple sont ceux qui sympathisent avec ses efforts visant à se forger un avenir meilleur et qui soutiennent son combat pour assurer une vie en paix et en sécurité à ses enfants.

Les ennemis d’un peuple sont ceux qui, prétendument pour son propre bien, lui infligent des sanctions afin de l’appauvrir, de l’affamer, de le priver de soins médicaux. Ceux qui veulent lui imposer leur volonté et leur propre système de « valeurs ».

Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Première partie)

par Albert Ettinger, le 06 février 2021

Les amis d’un peuple sont ceux qui voient d’un bon œil ses progrès matériels et culturels et qui applaudissent à l’amélioration de ses conditions de vie. Les amis d’un peuple sont ceux qui sympathisent avec ses efforts visant à se forger un avenir meilleur et qui soutiennent son combat pour assurer une vie en paix et en sécurité à ses enfants.

Les ennemis d’un peuple, en revanche, sont ceux qui attisent les conflits en son sein pour semer la discorde, la haine, le désordre, le terrorisme. Les ennemis d’un peuple sont ceux qui lui envient ses succès et ses progrès, qui voudraient qu’il reste enchaîné aux structures sociales archaïques et aux préjugés. Ce sont ceux qui, prétendument pour son propre bien, lui infligent des sanctions afin de l’appauvrir, de l’affamer, de le priver de soins médicaux. Ce sont ceux qui veulent lui imposer leur volonté et leur propre système de « valeurs ».

« Ouïghours » aujourd'hui, « Tibet » hier : CIA, NED, médias organiques de droite et de « gauche », tartufes, affabulateurs, etc., nous font courir...

par Michel Aymerich, le 17 janvier 2021

«Ils nous font courir », écrit Maxime Vivas. «Nous courons, sur des claquements de langue des affabulateurs : ils veulent qu'on cavale derrière le leurre qu'ils ont lancé. Et c'est ce que je suis en train de faire sur le Xinjiang. Avec vous [Et moi de même ! M.A.]. Nous sommes piégés, vous et moi. J'écris, vous lisez sur des mensonges antichinois et non sur des vérités dont nous avons besoin en tant que consommateurs d'informations et en tant que citoyens [...] [1]»

Sur les Ouïghours comparés aux Tibétains, lettre à un ami sceptique

par André Lacroix, le 29 décembre 2020

Un ami très cher m’a écrit le 18/12/2020 : « si je te suis sans problème sur le Tibet, j’ai beaucoup plus de mal à le faire sur les Ouïghours. Rien de ce que tu m’as donné à lire ne m’a paru même à moitié aussi convaincant que ce que tu m’as fourni sur le Tibet. »

Voici ma réponse.

Après le Tibet, place au Xinjiang pour discréditer la Chine

par André Lacroix, le 8 septembre 2020

À mesure que l’étoile du 14e dalaï-lama perd de son éclat apparaît un nouvel abcès de fixation sur les flancs du géant chinois" : le Xinjiang, arrivé en tête du hitparade du China bashing devant le Tibet, Taïwan, Hong Kong et même le coronavirus.

Après le Tibet, le Xinjiang devient l’objet de la propagande « humanitaire » antichinoise de Washington

par Albert Ettinger, le 8 janvier 2020

Notre article sur la décision de l’ULB (Université Libre de Bruxelles) d’arrêter sa collaboration avec l’Institut Confucius nous a valu une réaction de la part d’un lecteur courroucé. Dans son courriel, il s’est fait l’écho de tous les griefs contre la Chine que nos médias atlantistes répètent à l’infini et qui culminent dans le reproche fait au gouvernement communiste de viser l’« annihilation (culturelle si possible, physique si il le faut) » des Ouighours au Xinjiang comme celle des Tibétains au Tibet.

J’y ai répondu en m’adressant personnellement à ce Monsieur M. qui, manifestement, ne porte pas la Chine dans son cœur. Voici la première partie de ma lettre, très légèrement modifiée pour les besoins de TibetDoc.

Xinjiang et Tibet : du pareil au même

par Jean-Paul Desimpelaere, le 7 juillet 2009

Le dimanche 5 juillet 2009, de violentes émeutes ont secoué les rues d’Urumqi, capitale de la province chinoise du Xinjiang. Elles ont causé la mort de 156 personnes et ont blessé plus d’un millier d’autres. Ces chiffres dépassent de loin ceux des émeutes à Lhassa en mars 2008. Pourtant le caractère des émeutes est similaire : des bandes descendent dans les rues, cassent, mettent le feu aux boutiques et tabassent les gens. D’après la police chinoise, environ 1500 personnes ont été arrêtées.