La vie du 14e dalaï-lama racontée par Gilles van Grasdorff (1)
par Albert Ettinger, le 17 juin 2016
Voici encore une fois ce que j’appellerais un vrai van Grasdorff ! Le livre révèle quelques vérités sur le Tibet historique et ses élites, mais en fin de compte, c’est juste pour mieux pouvoir diaboliser la Chine et porter aux nues le « bouddha vivant » ainsi que ses partisans les plus extrémistes.
Avant 1959 : Tibétains miséreux et classe dirigeante dépravée
En effet, comme dans d’autres livres issus de sa plume, van Grasdorff commence par ne pas ménager l’ancienne société tibétaine dirigée par le haut clergé et l’aristocratie. Il note, par exemple, que Drepung, un des grands monastères près de Lhassa, possède alors « cent quatre-vingts domaines ; vingt mille serfs et seize mille nomades y travaillent. »(2). Il décrit sans complaisance la situation dans les années 1940, au temps de la 2e Guerre Mondiale (qui ne touche pas le Tibet, le gouvernement des lamas ayant gardé une neutralité bienveillante à l’égard de « l’Axe ») : « La misère s’est installée à cause de l’épouvantable cherté des denrées, on manque de tout » (3), tandis que dans « quelques maisons tibétaines, on nage dans le luxe et l’opulence ». (4). Et « le tout sur fond de corruption et de crimes. » (5)
Les « caisses de l’État sont vidées par Reting Rinpoché et ses conseillers, mais également par des fonctionnaires véreux » ; « les trésors publics ont été entièrement dilapidés. Le Tibet est en faillite ! » (6) Le très saint lama « réincarné » qui le dirige aime « courir la gueuse » et multiplie les « aventures galantes ». (On le voit d’ailleurs « souvent chevauchant une motocyclette pétaradante » pour aller à leur rencontre…) C’est, van Grasdorff le dit sans ambages, « un être d’une extrême violence et d’une arrogance insoupçonnable ». (7)
C’est justement ce régent qui impose son propre candidat lors du choix du 14e dalaï-lama et devient son « premier précepteur ». C’est ce dépravé qui a l’honneur de « raser le crâne du petit garçon de Taktser dans le temple du Jokhang, et de lui attribuer son nouveau nom ». La famille du nouveau dalaï-lama sera désormais très proche du régent, surtout le père qui « avoue avoir un faible » pour lui et découvre en lui une âme sœur. (8)
Les informations que van Grasdorff livre sur la famille du 14e dalaï-lama, les Yabshis, sont particulièrement détaillées. Un assez long passage traite de la personne du père qui, peu après l’installation de la famille à Lhassa, « agace de plus en plus le kashag et commence à se faire de nombreux ennemis : il accumule les domaines, réclame toujours plus d’argent ; il exige une autre demeure, car la maison dans laquelle vit sa famille ne lui convient plus ; il en veut une neuve, plus grande. » (9) Ce sera « Tchang-Seb-Char, propriété de deux étages et de soixante pièces spécialement construite pour la famille de Sa Sainteté ». Le nouveau palais a ses « écuries pour abriter les chevaux préférés du kung » (10). Celui-ci ordonne à son aîné, Thubten Jigme Norbu, « d’acheter plusieurs centaines de chevaux dans la région de Xining : les plus beaux pour lui ; les autres seront revendus à l’aristocratie locale. » (11) Il ne se montre d’ailleurs « pas avare », offrant au fiston « une enveloppe contenant une somme rondelette et un ‘poney de couleur crème’ ».
C’est un portrait peu flatteur du paternel de « Sa Sainteté » que dresse van Grasdorff : d’une « cupidité maladive », il refuse « d’acquitter les impôts sur ses domaines », il « réquisitionne du fourrage, du grain, du beurre, du sel, du bois de combustible et du fumier de yack chez les pauvres marchands et ne paie pas le juste prix de ces articles. De plus, il inflige de lourdes amendes pour des délits mineurs ». (12)
Et encore : « Orgueil indécent, vanité, mégalomanie marquent désormais chacun de ses actes. Ainsi, chaque matin, entouré d’amis, de serviteurs qui sont aussi ses gardes du corps, le père du dalaï-lama parcourt-il les environs de Lhassa afin d’y dicter ses lois. » Les cavaliers qui le croisent doivent mettre « pied à terre pour le saluer », sinon ils se font « rosser ». Si un cheval lui plaît, il le prend en lâchant « quelque pièce » au malchanceux propriétaire qui « n’a qu’à bien se tenir. » (13)
Selon l’auteur, la mort du père du dalaï-lama n’a pas été naturelle ; il aurait été empoisonné sur ordre du nouveau régent Taktra, successeur et rival de Reting, au moyen d’ « une herbe connue sous le nom d’éléphant fou. » (14) Détail intéressant : se sentant menacée elle-même ainsi que son fils, la mère du dalaï-lama envisage d’« en appeler à Ma Bufang, le seigneur de la guerre chinois qui voue beaucoup de respect à la famille du dalaï-lama. » (15) Van Grasdorff laisse entendre par là qu’entre la ‘sainte famille’ et ce seigneur de la guerre « sanguinaire » (16) devaient exister des relations fort étroites.
Des traditions tibétaines maintenues en exil ?
Van Grasdorff montre ensuite que les assassinats politiques, monnaie courante dans l’ancien Tibet, se poursuivent au sein de la communauté de l’exil.
Car « la résistance, composée d’une multitude de groupes, est engluée dans de sanglantes rivalités ethniques ». Le projet d’un « parti unique autour du dalaï-lama » avancé et promu par Gyalo Thondup, un des frères aînés du dalaï-lama recrutés par la CIA, suscite la méfiance auprès des « anciens » : « On se méfie beaucoup de Gyalo Thondup et de sa forte personnalité. » (17)
S’en suit un conflit entre Gyalo Thondup et le « patron de l’armée des volontaires ». Le frère du dalaï-lama « démet de ses fonctions Bava Yeshi », dépeint par van Grasdorff comme « arrogant, violent, un homme sans foi ni loi », et « le remplace par le général Gyatso Wangdu ». (Van Grasdorff omet de nous dire que le nouveau « patron » n’est pas plus recommandable. Déjà avant de commencer sa carrière de mercenaire à la solde de la CIA, ce neveu de Gompo Tashi, le chef de file terroriste, avait tué un garde du corps d’un chef local au village tibétain de Menling. Motif : on l’avait forcé à ôter son chapeau.) (18) L’ex-« général » accuse à son tour « le frère du dalaï-lama d’être responsable de la disparition d’une grosse partie du ‘trésor’ caché dans le camp de Missamari » au Sikkim (il s’agit du trésor du Potala volé en 1950 ; l’accusation est d’ailleurs partagée par le kashag) et d’avoir récupéré les « devises américaines, indiennes et tibétaines larguées en 1959 au-dessus du Tibet. » (19)
Bava (ou plutôt Baba) Yeshi « rejoint alors l’alliance des ’treize camps’ opposée au parti de l’unité de Gyalo Thondup. » En 1976, « Gungthang Tsultrim, le chef politique de cette alliance » est « assassiné. Immédiatement arrêté, son meurtrier avoue avoir agi à la demande du kashag. » Il raconte encore « aux policiers indiens que le kashag lui aurait promis beaucoup d’argent s’il assassinait le seizième karmapa Ranjung Rigpe Dordjé. » (20) Van Grasdorff nous explique que « le kharmapa et le dalaï-lama connaissent quelques flottements dans leurs relations ». (21) Bel euphémisme, s’il en est !
Quand meurt, en 1984, Lhundup Gyalpo, le mari de Jetsun Pema (la sœur cadette du dalaï-lama), « des rumeurs de meurtre » se répandent aussitôt dans la communauté de l’exil. (22) La famille veut engager un détective, mais le dalaï-lama s’y oppose. Ce qui n’empêche pas le « gouvernement en exil » de reprocher plus tard à la veuve « de n’avoir pas vraiment recherché les causes exactes de la mort de Lhundup Gyalpo. » (23) Peut-être parce qu’elle va se consoler rapidement en épousant le secrétaire de son frère. Ce nouveau membre de la famille Yabshi est ensuite « nommé responsable de cinq colonies qui regroupent près de trente-deux mille réfugiés dans le sud de l’Inde. » Van Grasdorff ne nous dit pas si ce type de carrière et de fonction correspond aux procédures et réformes démocratiques, selon lui mises en œuvre par le dalaï-lama.
Autre fait notable : au sein de la famille du dalaï-lama se succèdent les mariages par lesquels des dignitaires religieux rompent leur vœu de célibat. Comme l’écrit van Grasdorff, déjà en 1962 « il ne reste pas beaucoup de religieux chez les Yabshis, excepté le dalaï-lama et Ngari Rimpoché », le benjamin de 16 ans, « placé en pension au collège jésuite de Saint-Joseph de North Point, à Darjeeling. » Il se mariera « à son tour » quelques années plus tard. Avant lui, Thubten Norbu, quarante ans, « a rompu ses vœux de religion – pauvreté (sic !) et chasteté – pour épouser » une jeune fille de 18 ans « qui lui avait déjà donné un premier enfant » en 1961. (« Leur rencontre remonte à deux ans déjà » ; la fille avait donc 16 ans à l’époque.) (24) Quant à Lobsang Samten, une autre « réincarnation » de la famille, il « file » un parfait amour « avec une jolie Japonaise sous l’œil désapprobateur de Jetsun Pema. » (25) Sa sœur réussit pourtant à ce qu’il « se défroque » d’une manière politiquement et socialement plus acceptable, en arrangeant son mariage avec une fille des Tsarong, famille de l’ancienne haute aristocratie tibétaine.(26)
Donc, pendant que le dalaï-lama raconte des histoires d’horreur, volontiers relayées par van Grasdorff, sur les « rouges » qui, au Tibet, forceraient les moines « de se mettre en ménage » et offriraient jusqu’à « cent yuans aux filles, chaque fois qu’elles dépucellent un religieux » – les « religieux » de son propre entourage ont hâte de se défroquer et se font « dépuceler » allègrement et de plein gré, sans qu’il y ait la moindre contrainte communiste...
Sur fond de propagande noire : tirs à boulets rouges sur les « rouges »
Le communisme, pour van Grasdorff, c’est le mal absolu, et le « rouge » un être à « l’esprit démoniaque ». (27)
Le lecteur qui connaît un peu l’histoire européenne ne pourra s’empêcher de penser, en lisant certains passages de ce livre, aux campagnes d’un autre temps contre le « judéo-bolchévisme asiatique » qui – n’est-ce pas ? – ne songeait qu’à détruire la culture occidentale et à asservir les peuples « libres » d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne ou de la France vichyssoise. Car en ce qui concerne le Tibet, les « rouges » voulaient dès le début, van Grasdorff en est convaincu, « détruire le Tibet » et « éliminer son peuple ». (28) Ils avaient pour objectif « une complète absorption de la race tibétaine ». (29) Ils ne visaient rien d’autre que « l’assimilation, l’éradication du peuple tibétain, de sa culture, de sa langue ». L’agitateur van Grasdorff a même le culot de commenter : « Une variante soft de la solution finale. »(30) Selon lui, les intentions des « rouges » ne sont pas moins infâmes en ce qui concerne la Chine dans son ensemble : « Mao Zedong et ses complices n’ont qu’un objectif : détruire la pensée, c’est-à-dire l’essence même de l’être humain, pour en faire une bête à produire pour la clientèle occidentale (sic !). » Un plan diabolique qui, à en croire van Grasdorff, a surtout pour cible les croyants des différentes religions qui sont immédiatement emmenés dans le « goulag » chinois : « On est musulman, direction le laogai ; on est chrétien, va pour le laogai ; on est bouddhiste, laogai (…) Commencés en 1949, ces goulags à la chinoise n’ont jamais cessé. » (31) Une note en bas de page ajoute : « Aujourd’hui encore, plusieurs millions de Chinois, dont des ethnies minoritaires et les (sic !) Tibétains bien sûr, sont enfermés dans les laogais. »
Dans ces délires anticommunistes, la réalité n’a décidément pas de place. La réalité ? Par exemple, celle-ci : En 2011, la Chine compte 122 personnes emprisonnées pour 100.000 habitants. Les États-Unis en comptent 743 ! (32) Dans les années 2000, les USA avaient « le taux d'incarcération le plus élevé du monde » et comptaient « plus de prisonniers que la Chine (environ 1,5 million de détenus) et la Russie (environ 760 000) réunies. » Qui plus est, le système US est profondément raciste, car « au niveau national, la moitié des détenus étaient des Afro-américains et 25 % des Latinos » (chiffres de 2004). (33)
Mais revenons sur l’anticommunisme viscéral de van Grasdorff qui détermine jusqu’à son choix des mots : il ne parle quasi jamais du gouvernement chinois ou du parti communiste ; pour lui, il s’agit toujours des « rouges » (34) qu’il oppose non pas à l’aristocratie de Lhassa ou au haut-clergé, mais aux « Tibétains ». Même les lamas, s’ils refusent de participer à cette « Volksgemeinschaft » anticommuniste, cessent aussitôt d’être des « Tibétains » pour devenir des « lamas rouges ». (35)
Ces « rouges », qui représentent par définition un « système » et une « politique criminels » (36), commettent toutes les « exactions » imaginables (c’est bien le mot, encore faudrait-il vérifier qui les a imaginées !). Ils crucifient, ils brûlent vifs, ils tuent les gens en leur « enfonçant des clous dans les yeux », ils multiplient « stérilisations » et « avortements forcés », enlèvent les bébés tibétains pour les endoctriner, laissent mourir « 350 000 Tibétains … de faim ». Bref : ils commettent des « tueries abominables », y compris sur les « yacks sauvages » et les « ânes sauvages » qu’ils massacrent rien que pour le plaisir. (37)
D’où van Grasdorff tient-il toutes ces horreurs ? De sources neutres, sûres et fiables, à n’en pas douter ! Il cite les rapports établis par la « Commission Internationale des Juristes (CIJ) », fondée et financée par les services secrets US, et les témoignages « parvenus à Gyalo Thondup et à Shakabpa » (que van Grasdorff appelle Shabakpa !). (38) Le premier n’est pas seulement le frère du dalaï-lama, il est devenu agent de la CIA longtemps avant la fuite en exil du pontife. Le second est un représentant éminent de l’ancien Tibet et de son aristocratie. Devenu membre du kashag à 23 ans, il a été « Ministre des Finances » de 1939 à 1950. Il choisit l’exil en Inde dès 1951, y établit des contacts étroits avec les Américains et meurt en 1989 au Texas.
Volte-face révélatrice et sympathie pour l’extrémisme terroriste
L’auteur n’éprouve même aucune réticence à citer - et à reprendre à son compte ! - la déposition de Shakabpa devant la CIJ, où l’aristocrate nie carrément l’existence d’un système féodal au Tibet : « Voici donc ce que Shabakpa (sic !) écrit sur le servage dans son pays : ‘… cette pratique n’existe au Tibet sous aucune forme que ce soit. Comme dans d’autres pays d’Asie, la terre appartient en fin de compte à l’État, et depuis longtemps, elle a été attribuée, parfois sous forme de grandes propriétés, à des personnes qui ont rendu des services. Les monastères servent l’État par la prière et les cérémonies religieuses (…) Dans les vastes propriétés, appartenant aux monastères ou aux grands propriétaires fonciers, les fermiers détiennent des terres séparées du reste, qu’ils cultivent pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ils payent un loyer en nature au propriétaire ou mettent à sa disposition les services d’un membre de leur famille soit comme domestique soit comme travailleur agricole.’ » (39) Voilà une mystification grossière qui n’étonne pas de la part d’un représentant éminent du système féodal, mais qui fait penser que Monsieur van Grasdorff doit souffrir d’une mémoire terriblement défaillante ou d’une double personnalité au point d’écrire n’importe quoi et de perdre toute cohérence dans ce qu’il raconte. N’a-t-il pas affirmé lui-même que l’ancienne société tibétaine, « c’est le servage du Moyen Âge », et n’a-t-il pas de surcroît écrit qu’un commerce des esclaves continuait d’exister au Tibet jusqu’en 1950 ?(40)
Non content de cette volte-face en faveur de l’Ancien Régime tibétain et d’un de ses représentants les plus réactionnaires, van Grasdorff découvre ses sympathies pour les éléments les plus extrémistes parmi les séparatistes tibétains. Il chante l’éloge du Tibetan Youth Congress, ces « jeunes » réunis autour de « leurs quatre leaders charismatiques ». Il s’agit de « fils et filles de la première génération de réfugiés » qui ont, « pour la plupart, fait des études dans des pensionnats chrétiens en Inde, mais encore en Suisse, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne… » Ces jeunes privilégiés, issus de familles aisées et ne connaissant le Tibet que par le biais de la propagande indépendantiste, veulent « recouvrer l’indépendance et la liberté » (!) par « des attitudes autres que la politique de non-violence ». (41) En clair : par la violence et des actes terroristes, dirigés contre des civils et organisés à partir de l’étranger.
Ainsi, derrière le masque d’un van Grasdorff moraliste et défenseur des droits de l’homme apparaît quelqu’un qu’on a du mal à ne pas qualifier de schizophrène, au vu de l’incohérence de ses propos, ou bien de paranoïaque sur la base de sa phobie des « rouges ». Ou encore d’irresponsable, puisqu’il se fait l’avocat des aspirants-terroristes qui rêvent de renouer avec une violence qui a déjà conduit leurs aînés à leur perte. Sous tous ces aspects, il est assez typique des séides du « Free Tibet ».
1) Gilles van Grasdorff, Le dalaï-lama - La biographie non autorisée, Plon 2003. Édition revue et augmentée : Archipoche 2012, 526 pages
2) p. 187
3) p. 177
4) p. 178
5) p. 82
6) p. 83-84
7) p. 68 ; p. 82-83 et p. 84
8) p. 169 ; ainsi qu’aux pages 167 et 234
9) p. 186
10) p. 188-189 ; kung est le titre que porte désormais le père du dalaï-lama
11) p. 186-187
12) p. 198-199 ; citation tirée en partie d’un décret du kashag (gouvernement local) qui se voit obligé de critiquer publiquement le père du dalaï-lama
13) p. 198
14) p. 234
15) p. 235
16) p. 102
17) p. 451
18) cf. Kenneth Conboy: The CIA’s Secret War in Tibet. Lawrence, University Press of Kansas, 2002, p. 39-40
19) p. 452 et p. 454
20) p. 455
21) p. 453
22) p. 468
23) p. 469
24) p. 400
25) p. 401
26) p. 404
27) p. 275
28) p. 335
29) p. 362
30) p. 341
31) p. 245
32) Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_population_carc%C3%A9rale
33) Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_aux_%C3%89tats-Unis
34) Par exemple p. 258 : « Les rouges marchent sur Lhassa », ou p. 270 : « La horde rouge » ; mais encore aux pages 273, 285, 289, 298, 304, 322, 334, 335, 341, 345 etc.
35) p. 365
36) p. 325
37) p. 326
38) p. 323 ; le professeur A. Tom Grunfeld a montré dans The Making of Modern Tibet que ces « témoignages » ne sont pas du tout fiables et que le rapport du CIJ est partial et peu sérieux.
39) p. 286-287
40) Dans L’histoire secrète des dalaï-lamas ; voir notre critique sur tibetdoc
41) p. 458-459