Les enfants-moines du Tibet
par Elisabeth Martens et Jean-Paul Desimpelaere, le 7 juin 2009
Pour le gouvernement chinois, la raison principale d’interdire la présence d’enfants mineurs dans les monastères est claire et pertinente : leur éducation minimale n’est pas assurée. Leur entrée au monastère n'est légale qu'après les neuf années d'enseignement obligatoire. Pourtant, aujourd'hui encore, les jeunes enfants courent par dizaines dans les monastères tibétains.
Le bouddhisme tibétain, « l’écrin protégeant les trois joyaux du bouddhisme »
par Elisabeth Martens, le 19 mars 2009
Le bouddhisme est divisé en trois branches principales : Hynayana (ou Theravada), Mahayana, et Vajrayana ; respectivement : Petit Véhicule (ou Tradition des Anciens), Grand Véhicule et Véhicule du Diamant (ou tantrisme). Le terme « Véhicule » fait référence au « moyen de transport » (ou méthodes) utilisées par les fidèles pour passer de la rive de l’impermanence (notre vie de tous les jours) vers la rive de la Permanence (ou nirvana, et proche parente de l’Eternité chrétienne).
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Le bouddhisme tibétain sous contrôle
par Elisabeth Martens, le 15 mars 2009
Les monastères bouddhistes, en raison du triple pouvoir que le haut clergé s’est octroyé pendant un millénaire (pouvoir moral, économique et politique), puis de son alliance avec les puissances occidentales (Etats-Unis en tête), ont été le théâtre de maintes émeutes séparatistes qui ont secoué le Tibet depuis le milieu des années cinquante. Il est dès lors compréhensible que le gouvernement chinois veuille renforcer son contrôle sur les activités des lamas et des monastères bouddhistes au Tibet.
Le renouveau du bouddhisme au Tibet
par Elisabeth Martens, le 3 mars 2009
Le bouddhisme est l’institution religieuse qui fut la première réhabilitée, suite au traumatisme de la Révolution Culturelle qui déferla sur la R.P. de Chine entre 1965 et 1975. Ce sont les monastères bouddhistes qui, au début des années quatre-vingt, ont donné le signal de départ d’un refleurissement général des cultes religieux en Chine. Les communautés taoïstes ont suivi, puis ce fut le tour des mosquées et des autres.
Le monastère de Narthang, une ancienne imprimerie
par Jean-Paul Desimpelaere, le 16 février 2009
Ce petit monastère se trouve à l’Ouest de Xigaze, à proximité de Narthang, un village dont je vous ai déjà parlé quand je vous ai raconté l’histoire de Tashi et de sa famille. Le monastère a été fondé par un lama de l’école Kadampa en 1153, en pleine période de « Renaissance du bouddhisme au Tibet » . Plus tard, au 18ème siècle, le monastère de Narthang est devenu un centre important pour l’impression de sutras (livres sacrés du bouddhisme). Pour ce faire, les lamas-artisans utilisaient des blocs de bois sculptés. Quelques milliers de ces blocs existent encore, mais malheureusement une grande partie d’entre eux a disparu durant la Révolution Culturelle.
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