Le fleuve Yarlung et son projet de méga-barrage

par Elisabeth Martens, le 20 juin 2025

C'est dans la région nommée le « grenier du Tibet » (la plus fertile de la région autonome du Tibet-Xizang), autour de Lhassa et Xigazé, qu'au 7ème siècle, la dynastie Yarlung trouva son origine. Elle s'éteignit au cours du 9ème siècle. Il y a trente ans, j'ai eu l'occasion de visiter le premier palais royal de la dynastie Yarlung, le Yumbulakang, sur les rives du fleuve, ainsi que les mausolées de ses rois principaux. C'était en 1995, il n'y avait aucun arbre

sur les berges et comme c'était en octobre, le fleuve était chargé de toutes les neiges des montagnes environnantes ; il coulait majestueux et turbulent, à l'image des anciens guerriers du Kham. Cette fois, en mai 2025, l'eau se traînait entre des bancs de sable, la neige recouvrait encore les sommets. Le reboisement le long des rives était tellement dense qu'en certains endroits, on ne voyait plus le fleuve depuis la route.

 

La source du fleuve Yarlung se situe à 5.542 mètres d'altitude, près du mont Kailash dans l'ouest du Tibet-Xizang, puis il traverse la région tibétaine d'ouest en est. Là, tout à l'est, il dessine une boucle élégante dans les contreforts de l’Himalaya, puis il prend une grande inspiration et plonge de 2700 mètres, tout droit vers l'Inde. Cette descente vertigineuse est un site idéal pour la production d’énergie hydroélectrique. La faible densité de la population dans la région rend la zone propice à la création d’un méga-barrage.

 

 

 

Selon les plans que PowerChina (une entreprise d'État chinoise) a présenté au gouvernement central en novembre 2020, ce barrage pourrait se construire à 30 kilomètres de la frontière sino-indienne, dans le comté de Medog. Ce comté ne compte que 14.000 habitants. À titre de comparaison, la construction du barrage des Trois Gorges avait impacté 1,4 million de personnes. Ce nouveau barrage serait sensé soutenir la transition énergétique du pays. Il pourrait générer 60 gigawatts d'énergie électrique, soit trois fois plus que le grand barrage des Trois gorges sur le Yangzi. Il contribuerait à diminuer drastiquement la consommation de charbon qui représente encore 60 % de la production électrique. Il aiderait la Chine à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060 et viendrait renforcer la position de la Chine en tant que leader mondial des énergies renouvelables.

Le Yarlung Zangpo près de Lhassa
Le Yarlung Zangpo près de Lhassa

En Inde, le Yarlung prend le nom de « Brahmapoutre », le « fils de Brahma ». Il rejoint le Gange au Bangladesh et, ensemble, ces deux fleuves sacrés forment un des plus vaste delta du monde. Ils abritent une densité de population élevée et des écosystèmes riches et variés. Le Brahmapoutre et ses affluents représentent plus de 30% des ressources en eau de l’Inde, et 94% de celles du Bangladesh. 625 millions de personnes vivent dans son bassin, dont 80% sont des agriculteurs ayant grandement besoin d’eau pour leurs exploitations.

L'impact sociétal et environnemental du méga-barrage de Medog pourrait être immense par rapport à ses bénéfices. C'est la raison pour laquelle ce nouveau barrage fait beaucoup de remous parmi les détracteurs de la Chine qui, de plus, soupçonnent les dirigeants chinois de vouloir utiliser l’eau comme outil de négociation politique avec les pays voisins, l'Inde principalement. Le projet est perçu comme une arme géopolitique : par le contrôle du débit du fleuve en amont, la Chine peut exercer une domination régionale et créer des tensions frontalières.

Grand canyon du Yarlung Zangpo dans l'est du Tibet
Grand canyon du Yarlung Zangpo dans l'est du Tibet

Qu'en disent les pays concernés?

En novembre 2020, PowerChina a présenté des plans préliminaires pour le méga-barrage de Medog sur le Yarlung. Ils ont été soumis à des études de faisabilité auprès des ingénieurs chinois. À ce jour, en juin 2025, le barrage de Medog n'existe qu'en tant que projet potentiel. Le gouvernement chinois n'a jamais annoncé officiellement l'approbation du barrage de Medog. Si le projet est un jour approuvé, ce sera probablement dans le cadre du 14ème ou 15ème plan quinquennal (2026-2035), mais pour l’instant, aucune date d’approbation n’a été confirmée.

La Chine accorde une grande importance à la protection de l'environnement et au développement durable, surtout dans la région autonome du Tibet-Xizang considérée comme un exemple écologique pour le reste de la Chine. Tous les projets de barrage, y compris celui du méga-barrage de Medog, sont soumis à une évaluation rigoureuse et à une approbation conformément aux lois et réglementations chinoises, dans le respect des normes internationales les plus strictes.

Le Tibet-Xizang est la province chinoise la plus verte de Chine, 90% de sa consommation énergétique vient du renouvelable. L'énergie hydraulique constitue un réservoir énergétique majeur, à côté du solaire et de l'éolien qui sont aussi largement exploités. L'hydraulique est l'énergie renouvelable qui fut la première exploitée, c'est ainsi que la région autonome compte une quantité innombrable de petits barrages dont on ne parle jamais mais qui sont essentiels pour les besoins locaux. Les constructions plus imposantes sont plus récentes. Le plus grand barrage en service actuellement est celui de Zangmu. Il a été mis en circulation en 2015, avec une capacité de 510MW. Puis il y celui de Gyaca mis en service en 2021 avec 360MW de capacité énergétique. Celui de Dagu est opérationnel depuis 2022 avec une capacité de 660MW. Et celui de Jiexu est en construction et devrait atteindre les 560MW de capacité. Ces barrages sont de capacité moyenne comparativement à 200 barrages hydroélectriques dispersés dans 12 pays et disposant chacun d’une capacité d'au moins 1000MW. Un autre point de comparaison est la capacité du plus grand barrage du monde, celui des Trois gorges qui génère au total 22.500MW, soit 22,5GW. Ce dernier fournit environ 10 % de l'électricité hydroélectrique chinoise et joue un rôle clé dans le réseau énergétique national. Le méga-barrage de Medog fournirait trois fois plus que celui des Trois gorges, il atteindrait 60GW. (0)

Mais la Chine hésite à approuver le méga-barrage de Medog. D'une part, elle produit déjà beaucoup d'énergie hydroélectrique, et d'autre part, ce méga-barrage pose des défis techniques majeurs. En effet, le site se situe dans un canyon très profond, sur une zone à forte activité sismique, instable, sujette aux glissements de terrain. Des experts chinois estiment qu’un séisme de grande amplitude pourrait menacer la stabilité de la construction. Sans parler du réchauffement de la planète beaucoup plus rapide au Tibet qu'ailleurs qui provoque une rapide fonte des glaciers et multiplie les risques d'éboulements. Ces dégâts pourraient provoquer des crues et causer des catastrophes humaines et environnementales dans les pays situés en aval.

Inondation du Brahmapoutre en Inde
Inondation du Brahmapoutre en Inde

L'Inde et le Bangladesh, les deux pays directement concernés, craignent des changements incontrôlables du débit du Brahmapoutre, avec inondations ou sécheresses à la clef. L'eau du Brahmapoutre est essentielle pour l’agriculture, mais aussi pour l’approvisionnement en eau potable et pour la maintenance d’un équilibre écologique. « La Chine n'est-elle pas susceptible d'ouvrir ou de fermer le robinet de son « château d'eau » selon ses propres besoins ou pour assujettir ses voisins ? », se demandent les pays en aval.(1)

Selon la Chine, une guerre de l'eau et des barrages n'est pas envisageable : Xi Jinping ne parle-t-il pas d'une « communauté de destin humain » depuis qu'il est à la présidence ? Un exemple de fair-play de la part de la Chine s'est présenté en août 2022 lorsqu'une chaleur extrême a menacé le Laos, pays en aval du Mékong qui, lui aussi, prend sa source sur le haut plateau tibétain. Une réduction drastique des précipitations a entraîné des pénuries d’eau dans le Mékong. La Chine a maintenu l’approvisionnement en eau du cours inférieur du fleuve pendant une période où d'habitude, elle la limitait.(2)

La Chine s'est engagée auprès des pays situés en aval du Yarlung, Inde et Bangladesh, à réguler le cours du fleuve à partir des barrages situés sur le Yarlung, le barrage de Medog y compris, si ce dernier se construit.(3) Réguler le débit du fleuve peut éviter inondations et sécheresses dans les pays traversés. Toutefois, l'Inde n'a pas été rassurée et a fortement protesté auprès de la Chine. À titre de riposte, elle a envisagé la construction d'une centrale hydroélectrique dans l’Arunachal Pradesh, un État du nord-est de l'Inde limitrophe au Tibet qui fut sous autorité tibétaine (le sixième dalai lama en était originaire) avant d'être annexée par les Britanniques, raison pour laquelle elle est toujours revendiquée par la Chine. D'une puissance de 10GW, ce barrage indien devrait augmenter la capacité de stockage d’eau du pays afin de limiter l’impact du projet chinois et prévenir d'éventuelles hostilités de la part de son imposant voisin. Mais avec ce barrage indien, l'Inde pénaliserait des millions de Bengalis. De proche en proche, où s'arrêterait la guerre des barrages ?

La confiance entre la Chine et l'Inde n'était pas au beau fixe jusqu'à il y a peu, en raison de différends frontaliers dans les confins nord-ouest de l'Inde. Par exemple, l'Inde était le seul État d'Asie à s'être opposé aux nouvelles Routes de la Soie proposées en 2013 par Xi Jinping. Ces différends, hérités de la colonisation britannique, ont provoqué des tensions militaires et des accrochages entre l'Inde et la Chine dont les derniers datent de 2020. Cependant, une réconciliation historique a récemment rapproché les deux pays. C'était en novembre 2024, à Kazan en Russie, lors du sommet des BRICS+, un sommet qui a réuni des dirigeants et des représentants de 36 pays. À Kazan, les deux pays ont déclaré, de commun accord, s'opposer à l’unilatéralisme étasunien et ont rejeté toutes les alliances militaires occidentales (OTAN, QUAD, AUKUS). Puis à Rio de Janeiro, en novembre 2024, au 19ème sommet du G20, le ministre indien des affaires étrangères a confirmé la réconciliation entre l'Inde et la Chine.

L'Inde et la Chine actent leur dégel diplomatique au sommet de Kazan
L'Inde et la Chine actent leur dégel diplomatique au sommet de Kazan

Ces deux pays sont la première et la troisième économie au niveau mondial en parité de pouvoir d'achat. À eux seuls, au cours des dix dernières années, ils ont compté pour 47 % de la croissance mondiale. Peu endettés, ils possèdent une grande réserve en dollars et en or. Ils sont les clients majeurs de l'énergie russe, et la Chine est la première partenaire commerciale de l'Inde. Le rapprochement des deux pays les plus peuplés et les plus dynamiques du monde peut faire basculer l'économie mondiale. L'Inde et la Chine n'ont plus de raison de s'affronter et d'utiliser l'or bleu comme une arme. Au contraire, ils peuvent constituer un rempart face à la menace d'une troisième guerre mondiale. C'est leur union, entre eux et avec les autres pays des BRICS+, qui pourra changer la donne et construire une « communauté de destin humain » au niveau planétaire. Ensemble, ils constituent un pilier de la stabilité mondiale.

 

Qu'en dit-on en Europe ?

Cela fait 75 ans que l'Occident tente de séparer le Tibet de la Chine dans le but de la faire imploser et d'étrangler le dernier grand bastion communiste d'Asie. La réconciliation entre la Chine et l'Inde à Kazan puis à Rio ne va pas dans le sens désiré par les dirigeants du G7, aussi feignent-ils d'ignorer cette réconciliation historique ou s'efforcent-ils de la dénigrer. En Europe, on assiste à une marrée montante de sinophobie.(4)

C'est dans ce cadre que le Parlement européen a constitué un Groupe d’information internationale sur le Tibet. Lors d'un colloque, le 3 décembre 2024, ce groupe s’est concentré sur la gestion de l’eau du plateau tibétain et a discuté du projet de méga-barrage de Medog. Trois chercheuses tibétaines sont intervenues lors du colloque : Palmo Tenzin, chercheuse et chargée de plaidoyer pour l’International Campaign for Tibet (ICT) en Allemagne, Dechen Palmo, chercheuse en environnement au Tibet Policy Institute en Inde et siège du gouvernement tibétain en exil, et Tenzin Choekyi, chercheuse pour l’ONG Tibet Watch. Ces chercheuses sont toutes les trois issues de la communauté tibétaine en exil. Comment peuvent-elles représenter les 6 millions de Tibétains de Chine au Parlement européen ? Cela n'est pas cohérent et, comme de bien entendu, d'entrée de jeu, elles ont affirmé : « Le Tibet, bien que souvent considéré comme une province chinoise, est en réalité un pays annexé par la Chine en 1950. Depuis cette date, la Chine poursuit une politique à grande échelle d’effacement de l’identité tibétaine par de nombreux biais : destructions de monastères, envoi des enfants tibétains en pensionnat pour apprendre le mandarin, accaparement de leurs ressources naturelles, etc. » (5)

Pour avoir voyager au Tibet pendant plus de trente ans, d'est en ouest et du nord au sud, je témoigne haut et fort que ces affirmations sont mensongères. Les monastères sont rénovés et les moines tibétains reluisent de bonne santé ; les enfants sont envoyés au pensionnat : bien évidemment, puisque les distances sont énormes au Tibet ; on leur enseigne le chinois, certes, c'est la langue nationale, mais on leur enseigne aussi le tibétain, que, d'ailleurs, on entend parler partout (il faudrait plutôt dire: « les tibétains » tant il y a de dialectes différents) ; les ressources naturelles sont exploitées : quel est le pays qui n'exploite pas ses ressources naturelles ? J'ajoute que le Tibet n'a pas été annexé à la Chine en 1950 puisqu'il l'était déjà depuis le 13ème siècle ; cela s'est passé sous la dynastie mongole des Yuan qui régnait sur quasi toute l’Eurasie. Et le Tibet est devenu une province chinoise sous la dynastie des Qing au 18ème siècle.

La communauté tibétaine en exil, composée essentiellement de l'élite cléricale et des descendants de l'ancienne noblesse tibétaine, n'a cure de ces faits historiques, de la même manière qu'elle n'a cure de la réalité des Tibétains. Elle est aveuglée par la volonté de reprendre le pouvoir sur la région tibétaine, et poussée dans le dos par les ambitions occidentales de diviser la Chine. Avec de telles œillères, comment la communauté tibétaine en exil pourrait-elle représenter les 6 millions de Tibétains vivant en Chine au Parlement européen ? Que sait-elle de leurs revendications, de leurs avancées, de leur développement, de leurs victoires ?

 

Aussi, dès qu'ils ont entendu parler du méga-barrage de Medog au Tibet, les médias mainstream, fidèles reflets de nos dirigeants du G7, se sont rués sur cette information comme des hyènes sur une charogne : il y avait de la matière à ronger. Ils ne se sont même pas donné la peine de vérifier si ce projet était approuvé par la Chine. Or il ne l'est pas, il est encore à l'étude et rien n'indique qu'il passera. Et déjà, on écrit : « Les ONG locales et internationales expriment leurs préoccupations quant à un éventuel déplacement forcé de ces populations, qui pourrait aggraver les tensions ethniques et culturelles dans la région ». Qui parle des tensions ethniques sinon ceux qui les espèrent, ceux qui les attendent comme un loup au coin du bois pour sauter sur sa proie ? L'ethnocentrisme est-il tellement banalisé par nos dirigeants que les journalistes ne savent plus réfléchir autrement ?

Et on ajoute : « La construction du barrage pourrait entraîner le déplacement de 1,2 million de personnes, provoquant des perturbations sociales majeures. » À noter que ce « 1,2 millions de personnes » ressort comme un lapin du chapeau d'un prestidigitateur à n'importe quelle occasion tant qu'il s'agit de dénoncer la Chine : on l'a entendu pour la famine du « Grand Bond en avant », on l'a ressorti pour le « génocide du peuple tibétain », on l'a répété pour celui des Ouïghours... et voilà que maintenant, on va déplacer 1,2 millions de personnes dans une région qui n'en compte que 14.000 ! D'autres journalistes ont été plus prudents, mais n'ont pu s'empêcher d'avancer que « les déplacements forcés de population ne sont pas chiffrés, mais rappelons que les barrages chinois antérieurs ont déplacé des centaines de milliers, voire des millions de personnes . » (6) Quel est le barrage qui n'a jamais déplacé d'êtres humains ?

Et on continue : « Le barrage serait situé dans une zone habitée par des Tibétains ; certains sites culturels et sacrés du bouddhisme tibétain risquent d’être engloutis ou altérés ». Quel est le pays qui ne serait pas sensible à la destruction de son patrimoine culturel ? Sûrement pas la Chine qui depuis le début de ce siècle rénove, restaure, dépoussière et met en valeur ses trésors culturels. N'en va-t-il pas de la même manière n'importe où dans le monde quand on construit un barrage ? Dans l'Indre, le barrage d'Eguzon a noyé le village du même nom, or selon « Patrimoines du Monde », ce village était un lieu de mémoire pour de nombreux artistes et écrivains du 19ème siècle, notamment ceux de l'école de Crozant et George Sand. La vallée de l’Ain a elle aussi chèrement payé sa contribution à la production d’électricité avec l’engloutissement de la chartreuse de Vaucluse noyée sous 60 mètres d’eau depuis un demi-siècle. Etc. (7)

Bref, comme toujours quand il s'agit du Tibet-Xizang, ce sont les émotions qui priment. La sagesse nous conseille toutefois, avant toute critique hâtive, d'attendre la décision finale de la Chine quant à la construction du méga-barrage de Médog ; et ensuite, de tenter de comprendre la décision quelle qu'elle soit, car à l'instar de ce grand pays, on ne s'immisce pas dans les affaires intérieures des autres. Et si le bon sens venait justement de ce grand pays communiste qui ne cède pas au climat ambiant de nationalisme, d'ethnocentrisme, de séparatisme qui mine notre « monde libre » en dressant les peuples les uns contre les autres  ("divide et impera": ça tient toujours !) ? Et si le bon sens nous dictait de suivre son exemple quand il s'efforce de garder unis des peuples de culture et de langue différentes ? Pour en revenir au fleuve Yarlung et au projet de méga-barrage, gageons que dans un avenir proche, ses eaux deviendront le symbole de la liaison fraternelle entre les pays qu'il traverse.

 

Sources :

(0)http://www.chine-ecologie.org/energies-renouvelables/l-hydraulique/635-au-tibet-le-plus-grand-barrage-du-monde-trois-fois-plus-puissant-que-celui-des-trois-gorges

(1) https://energynews.pro/barrage-sur-le-brahmapoutre-nouvelles-tensions-sino-indiennes/#google_vignette

(2) http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement/lacs-rivieres-fleuves/462-voisin-responsable-la-chine-maintient-la-liberation-d-eau-vers-les-pays-en-aval-du-mekong-malgre-la-chaleur-extreme-et-la-secheresse

(3) http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement/lacs-rivieres-fleuves/564-reponse-a-reporterre-qui-affirme-que-la-chine-assoiffe-ses-voisins

(4) http://www.chine-ecologie.org/energies-renouvelables/l-hydraulique/638-des-medias-belges-et-francais-participent-a-la-nouvelle-campagne-de-propagande-de-l-ic

(5)https://defishumanitaires.com/2025/01/03/enjeux-de-la-gestion-de-leau-du-plateau-tibetain/#:~:text=On%20estime%20%C3%A0%201%2C8%20milliards%20le%20nombre,personnes%20qui%20d%C3%A9pendent%20de%20l%27eau%20du%20Tibet.&text=Ce%20fleuve%20vital%20fournit%20de%20l%27eau%20%C3%A0,les%20zones%20en%20aval%20de%20ces%20barrages

(6)https://www.lesoir.be/640543/article/2024-12-05/pekin-multiplie-les-mega-barrages-hydroelectriques-au-tibet-aux-depens-des-sites

(7)https://patrimoinesdumonde.net/2020/07/19/barrages-des-drames-humains-et-des-villages-engloutis-une-histoire-meconnue/