Gestion des réserves naturelles
par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 décembre 2010
Un objectif du 11ème Plan Quinquennal (2006-2010) est qu'un tiers du Tibet devienne zone interdite... à l’activité industrielle ! Cette mesure concerne 34% de la R.A.T., soit 408.300 km² , ce qui équivaut à la superficie de quasi toute la France, devenue zone naturelle protégée. La faune et la flore respirent à nouveau !
Les alentours du Qomolongma (Everest) profite d'une protection sur un territoire un peu plus grand que la Belgique, cela englobe les districts de Tingri, Gyirong, Nyalam et Dinggye. Une étude internationale menée conjointement par la Chine et la NASA (!) sur vingt années (1981-2001) démontre que la végétation a lentement changé dans cette région. On a observé une descente de la lisière de la forêt à cause d'une trop grande consommation de bois dans cette région, pour la construction des maisons et pour le chauffage. Dans les régions plus élevées que 4000m et plus basses que 3500m, la végétation semble se stabiliser. Ce sont surtout les régions plus basses qui se portent mieux, ceci étant dû principalement au réchauffement climatique (CT 04/07).
Une autre zone, autour du lac Namtso, a été décrétée zone protégée, ceci afin de canaliser l'afflux des touristes. L'entrée du parc naturel est payante (8 €) et doit se faire en véhicules agréés. Des sacs pour récolter les déchets sont distribués aux touristes à l'entrée. Autour de la presqu'île de Tashi, l'attraction principale du lac, seul un petit bus à énergie durable est autorisé à circuler... grand bien fasse aux pierres qui prient le bleu du ciel !