Un livre d'un Luxembourgeois rétablit la vérité sur le Tibet et le vrai visage du Dalaï-Lama
dans China Tibet Online, le 6 juillet 2015
La maison de publication allemande ZAMBON a publié en octobre dernier et en mars de cette année deux livres du savant de nationalité luxembourgeoise Albert Ettinger : « Tibet libre? — Restaurer l'histoire du pays, de la société et de l'idéologie sous la domination du lamaïsme » et « Combat pour le Tibet — histoire, contexte et perspective des conflits internationaux ». Ces deux recherches révèlent l'aspect rétrograde de l'ancien Tibet, le vrai visage du 14e Dalaï-Lama, les faits et actes des « séparatistes tibétains », et rappellent toutes sortes de mensonges de l'Ouest à propos du Tibet. Les deux livres ont des répercussions dans de nombreux pays européens. Le 21 juin 2015, Ettinger a accordé une entrevue à « Global Times », il a déclaré : « Mon livre est destiné à montrer au lecteur le véritable visage du Tibet à travers toutes sortes d'informations. Les idées visant à séparer le Tibet de la Chine sont des illusions. »
En tant que professeur, Ettinger croit que la tâche la plus importante des enseignants est d'éduquer les jeunes à la pensée critique indépendante et à la recherche de la vérité. Cela inclut d'être sceptique à l'égard des croyances et des enseignements irrationnels, ainsi qu'à l'égard des soi-disant "sages" et "saints".
Il y a quelques années, il est tombé sur un livre allemand sur le Tibet qui n'était que propagande pour le Dalaï-Lama, sans aucune remise en question. Cela l'a profondément choqué et il s'est mis à l'étude de l'Histoire du Tibet. Ettinger est à présent persuadé que le Dalaï-Lama et ses partisans essaient d'empoisonner les jeunes étudiants, et de diaboliser la Chine. Dans ses livres, il permet aux lecteurs de se rendre compte des énormes changements qui ont eu lieu entre l'ancien et le nouveau Tibet, à l'aide d'exemples textuels et photographiques. De cette manière, il démystifie le romantisme entourant le Tibet.
Ettinger affirme que le « gouvernement tibétain en exil » s'est appuyé dès le départ sur les « mythes du Tibet » existant déjà à l'Ouest, se les appropriant et les utilisant à fin de propagande. Parmi les mensonges du Dalaï-Lama et de son entourage, on trouve par exemple:
-dans l'ancien Tibet, le peuple tibétain vivait heureux et en paix;
-il n'y avait pas besoin d'armée, ni de police;
-la Chine a annexé par la force le Tibet en 1951;
-la signature de « l'accord en 17 articles » de la libération pacifique a été contrefaite, et le représentant du Tibet a été contraint de signer;
-le Dalaï-Lama a fui le Tibet par peur d'être enlevé ou tué;
-ni le Dalaï-Lama ni son entourage n'a reçu d'argent ou d'aide des États-Unis;
-la « résistance tibétaine » est pacifique et non-violente;
-la Chine veut détruire la culture et la langue tibétaine;
-la Chine veut exterminer les Tibétains, son objectif est le génocide du peuple tibétain;
-le seul but du « gouvernement tibétain en exil » est une véritable autonomie, etc.
Dans ses ouvrages, Ettinger met en lumière quelques raisons quant au point de vue unilatéral des Occidentaux sur la question du Tibet.
Tout d'abord, le « mythe du Tibet » a été une sorte de culture populaire pendant une longue période à l'Ouest. À la fin des années 1950 et au début des années 1960, les pays occidentaux ont publié la bande dessinée « Les Aventures de Tintin — Tintin au Tibet », le roman « The Third Eye » et d'autres best-sellers sur le Tibet. Ces oeuvres faisaient échos à l'exil du Dalaï-Lama et sa fuite en Inde. Dans le même temps, Hollywood a également profité de cette mode autour du Tibet, produisant les films « La vie du Dalaï-Lama », « Sept ans au Tibet », « Little Buddha » et d'autres films, romatisant l'ancien Tibet et donnant ainsi aux gens une fausse impression de ce qui se passait réellement au Tibet.
D'autre part, le gouvernement américain a pris le contrôle sur le réseau de mensonge du « gouvernement tibétain en exil ». Ce réseau comprend plusieurs médias occidentaux et de nombreuses organisations non gouvernementales, y compris le "National Endowment for Democracy" financé par le gouvernement des États-Unis. Nous savons maintenant que les séparatistes tibétains ont contacté les autorités des États-Unis au début de 1950, que la CIA a travaillé main dans la main avec le Dalaï-Lama. Le frère du Dalaï-Lama a également travaillé au service radio « Free Asia » de la CIA, prônant « l'indépendance du Tibet ». Dans les années 1950, le Dalaï-Lama a écrit des articles montrant son soutien à la nouvelle Chine, exprimant son « patriotisme ». Certains historiens pensent même qu'à cette époque, ses écrits reflétaient sa conviction sincère. Vu rétrospectivement, il ne faisait que brandir la bannière de la coopération alors que sa véritable intention était la tromperie.
Tout cela met en évidence que le Dalaï-Lama est l'ennemi du gouvernement chinois, un éternel comploteur, un opportuniste, un hypocrite et un menteur. Le temps de redresser la vérité est arrivé. Par exemple, il y a 20 ans déjà, le tibétologue canadien, Tom Grunfeld, a publié « Making of Modern Tibet », présentant une discussion objective de l'histoire moderne du Tibet. Cependant, ce livre fut vilipendé par de nombreux journalistes américains.
Aujourd'hui encore, le Dalaï-Lama et le « gouvernement tibétain en exil » continuent à endommager la réputation de la Chine par leur activisme à l'Ouest, espérant par là que les États-Unis affaibliront le statut politique et économique de la Chine. En effet, les Occidentaux sont remplis de crainte vis-à-vis de la croissance économique de la Chine, et pour cause... « un grand nombre de reportages sont bourrés de clichés et présentent une image falsifiée de la Chine » rapporte des recherches menées par la Fondation allemande Heinrich Boll en 2010. Dans les médias occidentaux, la Chine est présentée trop souvent comme « partisan des États voyou », comme "responsable majeur du changement climatique", comme "pays énergivore et polluant », et ainsi de suite, poussant l'opinion publique à rejeter massivement la Chine.
Que la Chine se désintègre de l'intérieur, comme ce fut le cas de l'ex-Yougoslavie et de l'ancienne Union soviétique, est le but non avoué de l'Occident. Celui du « gouvernement tibétain en exil » et de ses partisans aux États-Unis, va dans le même sens, tout en brandissant l'argument-phare de "l'autonomie du Tibet". Dans les cercles des indépendentistes tibétains, la carte du « Grand Tibet » est très répandue, or elle inclut le Qinghai, le Xinjiang (ou « Turkestan oriental ») et la Mandchourie, tandis que la Mongolie intérieure y est étiquetée comme pays indépendant. Pour eux, toutes ces Régions autonomes de la Chine sont déjà des territoires séparés de la République populaire de Chine. Il n'est pas difficile d'imaginer que c'est bien l'implosion de la Chine qui est attendue.
Ettinger estime que la séparation du Tibet de la Chine est impensable. Seuls les aventuriers politiques, les irresponsables ou les rêveurs la souhaitent. Sous le gouvernement chinois, le Tibet se développe rapidement. L'avenir du Tibet se trouve entre les mains d'un gouvernement offrant un soutien massif pour un développement local, tant économique que social. Ettinger est convaincu qu'avec l'amélioration croissante des conditions matérielles de la société, la reconnaissance des Tibétains en Chine et à l'étranger ne va qu'augmenter.
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