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Le "Grand Tibet du dalaï-lama" : une mosaïque d’ethnies, de langues et de cultures (1)

par Jean-Paul Desimpelaere, le 9 mai 2009

Le « Grand Tibet », tel que le décrit le dalaï-lama dans « Freedom in Exile », comptent 6 millions de Tibétains, 4 millions de Han, 2 millions de Hui, 2 millions de Yi et 2 millions d’autres ethnies. Ceci nous donne un total de 10 millions de non-Tibétains pour 6 millions de Tibétains. Si les Tibétains forment bien le plus grand groupe ethnique du « Grand Tibet du dalï-lama, ils sont moins nombreux que tous les autres groupes réunis. Sur l’ensemble du Haut plateau, on peut objectivement parler d’une culture tibétaine dominante, mais parler d’un peuple tibétain unique et originel serait un abus de langage. La partie la plus élevée du Haut plateau est habitée essentiellement par des Tibétains, mais au fur et à mesure que l’on descend, on rencontre une riche diversité de populations. Pourquoi qualifier de « tibétain » des régions occupées par une telle diversité d'ethnies, de langues et de cultures ?... et le 14ème dalaï-lama offrirait-il à tous ces peuples une « autonomie significative », telle qu’il la réclame pour son « propre peuple » de son « Grand Tibet »?

 Tibétaine du Sichuan (photo JJDes., 2007)
Tibétaine du Sichuan (photo JJDes., 2007)

Nous nous représentons les Tibétains comme d’aimables pasteurs nomades accompagnant leurs yacks sur les hauteurs de plaines immenses et glacées. Eux-mêmes ne se considèrent pas ainsi. Ils ont certes des troupeaux, mais la plupart d’entre eux possèdent aussi une maison et des champs d’orge ou de pommes de terre. Les Tibétains n’envisagent pas l'existence d'un « Grand Tibet » ethniquement pur. Ils disent « avoir assez avec leur région autonome » et aimeraient voir celle-ci prospérer.

Par contre, au Qinghai, j'ai entendu des gens se plaindre, non pas qu'ils voudraient se voir rattachés au Tibet, mais ils se disaient outrés du fait que les Tibétains du Tibet sont économiquement avantagés, alors que les conditions de vie au Qinghai sont plus difficiles qu'en R.A.T., la région étant plus aride et sèche. D'autres ethnies vivent encore sur le Haut plateau, des Hui, des Mongols, les Rongba, les Yi, qui défendt leur statut : « notre statut de minorité ethnique nous offre suffisamment d’avantages par rapport aux Han ». En effet, ils obtiennent plus facilement des bourses d’études, ils ne sont pas soumis au contrôle de naissances, ils ne doivent pas payer d’impôts, etc.

Un musulman Hui pour trois Tibétains
La plus grande composante non tibétaine et non Han du Haut plateau est sans aucun doute la population Hui. Les Hui sont appelés à tort « les musulmans de Chine ». En fait, il s’agit d’un raccourci car « Hui » désigne un peuple alors que « musulman » désigne les fidèles d’une religion. Les Hui sont musulmans mais, en Chine, il y a encore d’autres musulmans que les seuls Hui, notamment les Ouïghours, à l’Ouest, qui sont d’origine turque.

Les Hui sont issus de la rencontre d’Arabes et de Chinois Han. Sur le plateau, ils sont plusieurs millions : un Hui pour trois Tibétains. Ils se concentrent surtout dans la province du Qinghai, mais ils sont aussi présents ailleurs, dans de nombreuses villes.

Un Hui et un jeune Tibétain Amdopa (photo JPDes. 2008)
Un Hui et un jeune Tibétain Amdopa (photo JPDes. 2008)


« Les premiers musulmans arrivèrent depuis l’Arabie en Chine par la voie maritime et pénétrèrent dans l’ensemble du pays, via les routes commerciales intérieures, à partir des grands ports du sud. A Guangzhou (Canton), Abu Waqqas édifia la première mosquée en 651. Par la suite, des musulmans s’y rendirent par la voie terrestre, atteignirent, via la route de la Soie, Chang‘an (Xian), capitale à l’époque. (…) Le livre des récits sur l’Inde et la Chine, rédigé par Sulaiman al Tajir, Salomon le Marchand, décrit une autre ville portuaire du Sud de la Chine, Quanzhou : à Zaitun vivent plus de 120.000 marchands venus d’Arabie et d’autres pays. Les Chinois mêmes y sont moins nombreux (…).

Zaitun est le nom arabe de Quanzhou, dérivé de « Citong », arbres qui avaient été plantés le long des quais. Ils possèdent de magnifiques fleurs rouges flamboyantes. Le satin était un des produits d’exportation les plus importants. Notre « satin » vient du nom de Zaitun. » (1)


Une autre composante des Hui est constituée de prisonniers de guerre amenés du lointain Ouest par Genghis Khan et ses successeurs au 13ème siècle. Les Khan en firent des soldats pour combattre les derniers survivants de la dynastie chinoise des Song. Ces Hui s’établirent finalement dans des régions du Nord-ouest de la Chine et développèrent des exploitations agricoles, sur des terres abandonnées à cause des guerres. Ils se retrouvèrent ainsi entre les Han et les Tibétains.

Bons commerçants, ils identifièrent ce terrain comme un marché potentiel et se l’approprièrent. Une communauté Hui s’établit à Lhassa et dans d’autres villes tibétaines. Une troisème composante, peut-être encore plus importante, est constituée par des Arabes invités par Kubilai Khan au 13è siècle : des commerçants, des mathématiciens, des astrologues, des fonctionnaires de l’administration et des architectes. C’est un architecte musulman qui dessina et supervisa la construction de Khanbalik (actuelle Pékin) avec ses murs d’enceinte.

L’Islam fut l’objet d’une grande attention sous la dynastie Yuan, mais dès le début de la conquête du Tibet, le lamaïsme a rapidement fait l’objet d’un traitement de faveur de la part des Khan. Il convient tout de même de souligner que la Chine, Tibet compris, compte six fois plus de musulmans que de lamaïstes.


Les Hui, des citoyens de basse classe
« Les bouddhistes au Tibet avaient le droit de manger de la viande mais ne pouvaient pas tuer d’animaux pour les manger. On a laissé ça aux musulmans », raconte le 14ème dalaï-lama. (2)

Un boucher tibétain (photo JPDes. 2007)
Un boucher tibétain (photo JPDes. 2007)


Pourtant, les Tibétains étaient des chasseurs et des éleveurs. Faut-il en déduire qu’il y avait peu de boudhistes parmi les chasseurs tibétains, ou alors que chaque famille avait un musulman à proximité ? L’alimentation de base était monotone, avec moins d’arôme spirituel qu’on se l’imagine parfois : du yack, du mouton, de la viande de chèvre, de la tsampa (3) avec du lait, et ce jusqu’aux confins de ce pays peu peuplé.

Ils n’ont pas attendu des siècles jusqu’à ce qu’un musulman leur apporte des côtelettes ! Aux yeux de l’élite tibétaine (4), les bouchers, qu’ils soient tibétains ou non, appartenaient aux classes sociales les plus basses, au même titre que les femmes et les mendiants. Selon les lois en vigueur dans la société tibétaine, leur vie ne valait “pas plus qu’une corde pour attacher un cheval ”. (5)


Il n’y avait pas de liberté de culte pour les musulmans sous l’autorité des deux derniers dalaï lamas. En 1904, une délégation de grands lamas de Lhassa explique au colonel anglais, Younghusband, que des colonies de populations étrangères « polluent le cadre spirituel de la ville sainte » (6), que les musulmans présents n’ont pas le droit d’exercer leur religion et qu’il ne leur est pas permis de construire des mosquées.

L’amban, commissaire de l’Empereur de Chine à Lhassa, ajoute même que les maîtres bouddhistes chinois n’étaient pas bienvenus à Lhassa, en raison des différences d’interprétation de la doctrine. Le colonel qui, en Angleterre, avait une vision idéalisée du bouddhisme tibétain « tolérant et pacifique », s’est vu obligé de réviser son jugement, en témoigne son « journal de bord ». (7)


Tuyuhunie, un royaume disparu
Jadis, le Haut plateau comptait avec le vaste royaume de Tu. Celui-ci incluait une grande partie de l’actuelle province du Qinghai à laquelle s’ajoutaient des portions du Xinjiang, du Gansu et du Tibet. Au début de notre ère, les Tu occupaient le Nord-est de la Chine. Ils émigrèrent vers le Nord-Ouest où ils se mélangèrent à des Mongols, des Qiang et des Tibétains. Un de leurs puissants chefs s’appelait Tuyuhun. Leur royaume dura environ trois siècles.

L’empereur chinois Yang Guang (569-618) de la dynastie Sui soumit le territoire Tu en 609. La Tuyuhunie resta sous contrôle chinois jusqu’au 7ème siècle, puis tomba sous la botte des cavaliers tibétains. L’invasion des Tibétains à la fin du 7ème siècle a disséminé les Tu bien qu'actuellement on en compte encore environ 300.000 vivant surtout dans les environs de Xining (capitale du Qinghai). Le territoire actuel ossupé par les Tu est comparable au Grand-Duché de Luxembourg.

Des Mongols égarés
Au Nord du plateau, loin de tout, vivent encore des descendants de Genghis Khan. Quelques districts où les Mongols sont en majorité ont reçu un statut d’autonomie. C’est le cas de Henan, situé près du fameux monastère lamaïste Labuleng (ou Labrang), dans le Gansu, où est né l’actuel dalaï-lama.

C’est aussi le cas d’une région dans la province du Xinjiang à quelques 500 km du désert où ont été effectués les essais nucléaires chinois. Quant aux Bonan, une branche dérivée des Mongols, devenus musulmans sous l’influence des Hui, ils administrent un petit district situé dans l’Est du Qinghai.


Jusqu’à présent nous nous sommes intéressés au Nord du plateau et de ce fait nous avons laissé dans l’ombre quelques Kazaks qui vivent en bordure du bassin du Qaidam, riche en pétrole. De même que le peuple Salar, étroitement lié aux Ouïghours, il compte environ 120.000 personnes vivant aussi dans l’Est du Qinghai.
Bien évidemment, il y a aussi beaucoup de Tibétains et beaucoup de Han dans la partie Nord du Haut plateau. Tout ce mélange de populations montre que la région ne peut être réduite à une « authenticité tibétaine ». Si nous descendons vers le Sud-est du plateau, cela devient encore plus compliqué.


Une des plus ancienne population du Haut plateau : les Qiang
A une époque lointaine, les Qiang furent un grand peuple des steppes qui vivait sur les hauts plateaux de la Chine du Nord et du centre. Plus tard, les dynasties chinoises Qin et Han (autour du début de notre ère) ont classé les peuples Qiang par région géographique. Ceux du Tibet central furent appelés les « Fa Qiang ».

Les annales chinoises de cette époque précisent que les Fa Qiang (les Tibétains, donc) étaient employés pour la gestion du bétail et la production de la laine.


L’empereur QinShi Huangdi (Premier Empereur de Chine) a unifié la Chine au 3ème siècle avant notre ère. Ses principaux ennemis étaient les peuples nomades du Grand Nord. La Grande Muraille fut construite, entre autres, comme protection militaire. Il installa un gouvernement répressif à l’intérieur du pays et incorpora des milliers de paysans dans son armée. Il imposa des taxes cruelles. A cause de cette autorité répressive, les Qiang de la Chine ont migré vers le Sud où ils se sont mélangés avec les Tibétains (les Fa Qiang).

Une partie d’entre eux voyagea vers l’Ouest de la Chine, ils furent appelés les « Nor Qiang » par la dynastie Han (9). Dans le Nord du Qinghai, au Gansu, et le long de la Route de la Soie, les Qiang ont livré de grandes batailles contre les troupes de la dynastie Han. Ils furent en partie assimilés à l’Empire chinois. Une autre partie se mélangea aux Tibétains aux 2ème et 3ème siècle.


A cette époque, les guerres avaient un caractère très différent des guerres actuelles : ce n’était pas une confrontation entre « Etats », mais des rivalités entre « peuples » ou « tribus » – en migration ou sédentaires – dans des « territoires » (sans frontières) où ils se croisaient.


On retrouve encore des influences linguistiques des Qiang au Tibet. Par exemple, les Qiang nommaient « Jongpa » ou « Rongba », les gens qui n’avaient que l’agriculture comme activité. Ce mot a été intégré au tibétain. Des éléments culturels des Qiang se retrouvent aussi au Tibet : les forteresses du Tibet sont identiques à celle des Qiang. Un petit groupe de Qiang, environ 310.000 personnes, vit encore aujourd’hui au Sichuan, dans le département autonome nommé « Aba ». Leur religion n’a pas changé, ils sont restés animistes.


« Des superpositions de peuples sont évidemment à la base de la situation anthropologique complexe d’aujourd’hui. Pour comprendre celles-ci, il faut tenir compte de la mobilité de ces peuples. Il faut des dizaines de cartes pour faire resurgir du passé la réalité de situations en perpétuel changement. On observait fréquemment des liens conjugaux entre les différents groupes. Les Qiang, les Tu, les Tibétains, les Supi allaient les uns chez les autres chercher des femmes.

Par la suite, il y eut également des raisons politiques et administratives : durant les conquêtes menées par les Tibétains, à partir du 7ème siècle, divers groupes de populations ont été déplacés vers d’autres lieux. » (10)

 

Les Rongba, un peuple sans bétail
Danba se situe à 350 km à l’ouest de Chengdu, la capitale du Sichuan. Quatre petites rivières y confluent pour former la rivière Dadu. Danba fut jadis le centre d’une société matriarcale, « Dongnuguo » ou « l’État des Femmes de l’Est ».


Certains historiens décrivent les Rongba comme un groupe ethnique qui a quasiment toujours vécu dans cette région. D’autres voient en eux un lien avec la dynastie des Xia Occidentaux, originaire du Nord-ouest de la Chine. L’actuelle population Rongba descendrait de cette société.

Elle fut annexée au « Grand Tibet » par le roi Tubo au 7ème siècle. Il s'agirait donc d'un peuple au « sang mêlé », chinois et tibétain.Ces historiens prétendent que les femmes Rongba sont exceptionnellement belles, et sont d’apparence tant tibétaine que Han.
„L'Etat des femmes de l'Est“ gérait un grand territoire dans le Sichuan occidental qui recouvrait à peu près les actuels départements autonomes tibétains de Aba et de Garze. Pendant des siècles de nombreux Tibétains du Tibet oriental ont migré vers cette région, plus propice à l'agriculture et la sédentarisation.

La population est devenue un sous-groupe tibétain qui a assimilé le lamaïsme. L'admnistration chinoise considère les Rongba comme des Tibétains.


Le dialecte des Rongba est le Gyarong. Il s'agit du mélange entre les deux langues, chinois et tibétain. « Gya » est une contraction orale de « gyel » (ou rgyal) qui renvoie à la victoire. « Jong » ou « Rong » signifie « vallées », le Gyarong est donc la langue du peuple qui « a vaincu la vallée », qui a rendu l’agriculture possible.

Et « Rongba » signifie les « habitants des vallées ».  Les Rongba cultivent la terre dans des vallées profondes, caractérisées par des différences d’altitude spectaculaires. Certaines de ces vallées s'étendent des glaciers jusqu'aux prairies, en passant par les pentes boisées, sur de très courtes distances.


Les tours d’observation, uniques en Chine, font partie de ce paysage grandiose. Chaque village compte des dizaines de hautes tours, comme des fours à chicorée, mais plus étroites et angulaires. Elles servaient de poste de surveillance, d’entrepôt, et de refuge. On dit d'elles qu'elles sont un héritage de l'ancien peuple Qiang de Chine, ancêtres des Chinois et des Tibétains. En des temps reculés, l’entonnoir de la rivière Dadu formait une route migratoire nord-sud pour un bon nombre de peuplades.

Les locaux construisirent ces hautes tours afin de surveiller le passage et se protéger des migrants hargneux ou pilleurs. La récolte de grain y était en sécurité. La tradition de construire de pareilles tours est restée intacte jusqu’au siècle passé, mais les années troublées de la révolution culturelle a vu la destruction de nombreuses tours. Sur 3000 tours qui existaient dans la région de Danba, il en reste aujourd'hui environ 600.

les tours de guet dans la région de Danba (photo JPDes., 2007)
les tours de guet dans la région de Danba (photo JPDes., 2007)

 

Les maisons de Danba ont des tourelles blanches à angle droit aux quatre coins du toit en rappel des monts enneigés (photo JPDes., 2007)
Les maisons de Danba ont des tourelles blanches à angle droit aux quatre coins du toit en rappel des monts enneigés
(photo JPDes., 2007)
Dames Rongba (photo JPDes., 2007)
Dames Rongba (photo JPDes., 2007)

Les Yi, un des peuples les plus anciens de la Chine
Les Yi sont un des peuples les plus anciens de la Chine. Ils sont actuellement 8 millions en Chine, soit 2 millions de plus que les Tibétains. Dans le département du Liangshan (au Sichuan) vivent deux millions de Yi (un quart de la population), autant de Han, 60.000 Tibétains, 30.000 Mongols, 20.000 Hui et quelques groupes moins nombreux.


Ici, nous nous trouvons dans les vallées profondes et les hautes chaînes qui séparent les quatre grands fleuves : Tsangpo (le Brahmapoutre), le Salween, le Fleuve jaune et le Yangzi. Dans le passé, la notion de « frontière » n’existait pas, c’était plutôt « l’inaccessibilité » qui indiquait la limite d’un territoire.


Le Liangshan, situé à moins de 2.000 mètres d'altitude, appartient-il encore au Haut plateau ? En tout cas, on ne peut pas parler ici du Haut plateau tibétain étant donné le foisonnement et la diversité des populations habitant cette région. Pourtant le 14ème dalaï-lama revendique ce territoire comme faisant partie de son « Grand Tibet » (12).

 

dame Yi, au complet (photo JPDes., 2007)
dame Yi, au complet (photo JPDes., 2007)


Les Yi, en tant que groupe ethnique, se sont constitués à partir d’un mélange de Qiang se déplaçant vers le Sud et de peuples originaires du Sud, proches de ceux du Vietnam et du Laos. Au 13ème siècle, ils ont développé une écriture spécifique. Les Yi avaient une réputation de guerriers, ceci jusqu’à l’époque de la Républiquede Chine. De « nombreux seigneurs de guerre » étaient d’origine Yi.


En 1934, lors du passage de la Longue Marche dans cette région, Mao Ze Dong a signé une alliance avec les Yi. Au Tibet, la moitié de la population Yi est restée esclave jusqu’en 1956. Les Yi vénèrent les « trois esprits » qui, selon eux, font le ménage en chaque être humain : le premier se repose près des aïeux, le second garde la sépulture et le troisième garde la maison. D’autres éléments naturels sont divinisés.

maison des Yi, très différentes des maisons tibétaines(JPDes., 2007)
maison des Yi, très différentes des maisons tibétaines(JPDes., 2007)


Tout près de Xichang, la capitale du département de Liangshan, se trouve la base de lancement des satellites chinois. Ceci incite les défenseurs du « Grand Tibet » à accuser « la Chine de profiter du Tibet pour construire des bases de lancement de missiles nucléaires. »

A lire aussi la partie 2.
Notes :
(1) Catherine Lucas, « Ik wist niet dat de wereld zo klein was » EPO, 2001, pag 110.126.
(2) Catherine, pag 111.
(3) Gyatso Tenzin, « Au loin la liberté », Fayard poche,1990,pag 37.
(4) De la farine d’orge
(5) C’est eux qui se faisaient aider pour tuer le bétail
(6) Article 7 des « 13 lois », en vigueur de 1613 à 1959.
(7) voir les mémoires du colonel Younghusband
(8) Idem, page 228
(9) Zheng Shan, “A history of development of Tibet”, Foreign Languages Press, Beijing, 2001, page 21.
(10) Stein, page 10
(11) Zheng, page 21
(12) Voir les cartes géographiques sur le site de son « gouvernement en exil » et de son réseau international.