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Des problèmes écologiques qualifiés de « mineurs »

par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 mars 2011

Outre le problème écologique principal menaçant le Tibet (la désertification du Haut-Plateau), beaucoup de problèmes dits « mineurs » devront aussi trouver des solutions.

 

J'en énumère ici quelques-uns :
• Le nombre de véhicules parcourant le Tibet croît de manière exponentielle. A l’heure actuelle, on compte un véhicule motorisé pour cinq habitants à Lhassa. Le gouvernement municipal commence à mettre en service de grands autobus et bannit les centaines d’anciens minibus, tous plus polluants les uns que les autres.

 au nord du Tibet (photo JPDes., 2005)
au nord du Tibet (photo JPDes., 2005)


 

devant le monastère de Seershu (photo JPDes., 2005)
devant le monastère de Seershu (photo JPDes., 2005)

• Une trop grande quantité de bois et de charbon est encore utilisée pour la cuisine et pour le chauffage. Lhassa passe au gaz grâce à un nouveau pipe-line venant de la province du Qinghai. En parallèle, les agriculteurs reçoivent des subsides pour creuser des cuves à biométhane ; ils sont encouragés à produire du méthane à partir du fumier.


• La consommation privée de l’électricité augmente trop rapidement. Quelques centrales hydro-électriques supplémentaires sont en construction. L’utilisation de systèmes photovoltaïques et d’énergie solaire thermique augmente aussi rapidement.

 

Dans une petite ville du Qinghai (photo JPDes., 2008)
Dans une petite ville du Qinghai (photo JPDes., 2008)


• L'industrialisation est faible ; un tiers du territoire Tibétain est interdit à l’industrie car décrétée « zone naturelle protégée ». De plus, les petites mines « artisanales » ont été fermées car estimées trop dangereuses.

file de 4x4 pour entrer au festival de Yushu (photo JPDes., 2005)
file de 4x4 pour entrer au festival de Yushu (photo JPDes., 2005)